- Ce sujet contient 22 réponses, 12 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
chouette, le il y a 7 années et 5 mois.
-
Bonjour,
Je suis allée au congrès de la FNOSAD à Rennes.
Il y a eu une présentation forte intéressante sur les résidus de pesticides issus de l’élevage trouvé dans l’environnement.Ca donne froid dans le dos!
En même temps on comprend mieux pourquoi en zone d’estive et de bocage (en zone d’élevage) l’apiculture ne se porte plus mieux qu’ailleurs
Vous avez connaissance de ce sujet?
…. Même pour les élevages ” BIO ” ????? :)ry: :)ry: :)ry:
Anonymeil y a 7 années et 5 moisRang: ReineMessages: 159220 ptsPour les vaches laitières en bio pas de soucis en Normandie. Pour Chaque élevage il faudrait regarder la charte a respecter.
Je comprends pas pourquoi il y a des éleveurs qui passent de l’insecticide dans leur stabulation ou bergerie alors qu’il y a des solutions propres efficaces..
Le fumier contaminé est épandu dans les prés…
Etc etc….Je dis prudence, certe il y a eu des problèmes de ce genre il y a deux ans?
Il y a d’autres endroits ou pas de moutons et casse idem il serait bien que des analyses soit effectuées pour confirmer ou infirmer
Quand il y a de la casse très souvent on accusé les autres mais pour 95℅ des cas, le problème vient souvent de l’apiculteur lui même?
Mika
Quelle matière active ou produit commercial?
PicoutyAnonymeil y a 7 années et 5 moisRang: ReineMessages: 159220 ptsIspat : si sur le fond de nombreux apis (souvent les moins expérimentés) mettent systématiquement leur soucis sur le dos des pesticides, je trouve que faire une généralité de ce comportement est à la fois inexact et dangereux…
Et avancer le chiffre de 95% des cas me semble un peu gonflé!
Dans le soucis en Ariège puisqu’il en est question ici, l’intox a été prouvée analyses à l’appui sur un pourcentage très élevé de colonies (je n’ai pas le temps de retrouver l’article mais nous avons tous un moteur de recherche si besoin!!!)…
Quand on arrive à 80% de mortalités, chez des apiculteurs expérimentés et sur le territoire depuis parfois plusieurs générations, que les analyses sont faîtes et publiées… Il me semble honnête de parler de soucis liés aux produits d’élevage…Alors que le sanitaire soi prioritaire et qu’il faille y être très attentif, mille fois d’accord, mais de là à dédouaner les insecticides pour 95% des cas… Soyons sérieux les copains!!!!
Pour rappel, il y a la maladie de la langue bleue, mortelle: moutons, vaches, etc….
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fievre_catarrhale
Elle est transmise par un moucheron, solution: arroser son troupeau d’insecticide.
Le dit troupeau va paitre dans la douce montagne, se frotter à la végétation qui va se retrouver imprégnée d’insecticide, pas besoin de raconter la suite, on devine.
Et là, grosse surprise des apiculteurs de montagne qui perdaient des ruchers sans comprendre pourquoi. La même chose en aveyron.
De plus, c’est un arrêté préfectoral qui obligeait à traiter.
D’où l’importance de connaitre les pratiques des agriculteurs.Non non 95% et je suis certainement en dessous de la réalité !!
Accusé le monde agricole dont nous faisons partie je trouve ça irréaliste !! Mais une bonne façon de faire porter le chapeau aux autres
Oui merci Mika,
Le sujet de Rennes portait sur les traitements externes “pour on” c’est à dire que l’on dépose (comme les chiens et chats) et les antiparasitaires interne en injection.
Les résultats montrent que 80 à 92 000 000 de DL50 abeille par produit est rejeté dans l’environnement pour 1 seul traitement d’une vache!. Ces produits se retrouvent dans l’herbe….les écorces a des doses létales pour nos abeilles.
Les fumiers font partis de ce cas bien sûr.
Les fleurs du coup en contiennent.Les prés et estives sont maintenant pollués au même titre que les champs avec ces produits systémiques d’autant plus dans les endroits de rassemblements de troupeaux. (bergerie, estives, pâturages proches de l’étable, étable, fumier epandus à forte doses….)
Voilà , je vous donnerai plus d’info dès que j’aurai le temps de faire un résumé de ma journée à Rennes.
Vive l’élevage!Non non 95% et je suis certainement en dessous de la réalité !!
Accusé le monde agricole dont nous faisons partie je trouve ça irréaliste !! Mais une bonne façon de faire porter le chapeau aux autres
Au risque de me faire viré.
Question: tu en croques?Relisez bien le post 134077 .de Spatz.
Il donne en quelques lignes les infos sur la fièvre catarrhale des ovins qui peut toucher aussi les caprins et les bovidés.
L’agriculteur (l’éleveur) n’a pas le choix, les traitements sont obligatoires.
Voir, il y a quelques années l’épidémie en Ariège (Consulter les archives d’Abeilles et Fleurs, publication de l’UNAF et avec les conséquences juridiques).
Comme c’est une maladie virale, véhiculée par un insecte (‘famille des culicoides) et typique du réchauffement climatique : présente dans les années 50 en Afrique du Nord, puis en Espagne, puis au delà des Pyrénées en Ariège et çà va remonter !
Je ne suis pas d’accord sur le 95% de ISPAT, car on n’est pas ici pour dire que les autres sont des nazes, et qu’un infime partie fait partie des “bons”!
je suis ici pour m’améliorer , et j’ai réellement l’impression que les experts et moins experts du forum me l’on permis; je pense mieux comprendre le travail de l’apiculteur, je ne suis pas passé dans les 5% de bons, mais avec vos conseils, j’espère que 2018 me permettra de faire une bonne année!
par contre, je suis totalement en accord sur le reste!
n’essayons pas de sectoriser ceux qui occupent l’espace;
[size=5] les agri , les apis CULTEURS[/size] les api warre, les api Langstroth, les api dadant, je ne parlerai pas de la poignée d’api qui sont en langstroth avec food (t)chamber ![size=5]notre point commun , c’est les fleurs, et les insectes bénéfiques![/size]
par contre , la vidéo sur le glyphosate est amusante, mais elle n’est malheureusement pas “réaliste”
pourquoi je dit cela, parce que le glyphosate à été découvert en 1970 et mise su le marché depuis 1974.
dans les années 1979-1985, j’avais des ruches, et la préoccupation , était l’arrivée de varroa, l’essaimage, mais aucunement tout le bazars que l’on subit aujourd’hui!ce que je souhaite dire, c’est que l’on fait tout un foin sur le glyphosate, et son métabolite l’AMPA, , mais je crains que tout le ramage fait sur cette matière active ( qui permet de détruire les ptites fleurs là ou il est appliqué j’en conviens) fasse oublier au grand public les néocotinoides :
– 2 gouttes sur le chien pour éviter les puces pendant 3 mois, (et on le caresse le toutou à sa mémère)
– un diffuser dans le garde manger pour détruire les fourmis qui viennent goutter la confiture de la maitresse des lieu
– le diffuseur que l’on colle sur la baie vitrée de la salle à manger , qui diffuse progressivement et qui va ‘neutraliser les mouches lorsqu’elles le gouterons!
– ce qui est mis sur les cultures
ce que je crains, c’est que des très futés, créent une dynamique pour “enterrer ” le glyphosate ( qui ne rapporte quasiment plus rien aux boites phyto) afin que le grand public se détourne des néocot.
Restons vigilants
PicoutyLe problème, c’est l’utilisation généralisée de toutes ces molécules, qui se retrouvent partout, dans la terre, les rivières, les plantes, les animaux, et bien sûr l’homme.
Une étude avait été faite à Marseille sur des prélèvement de sang des fœtus dans le ventre de la mère. Il y avait en pas moins de 25 pesticides différents, dont certains interdits depuis des années, sur des enfants même pas encore nés !
Je ne sais pas ce que ça peut provoquer directement, mais ce qui est sûr, c’est que c’est pas bon pour la santé !biensur Richard je suis bien d’accord , il ne faut pas pointé du doigt les éleveur car il utilise des produits qui ont des amm et qui bien souvent sont obligatoire.
Mais a notre niveau il est tout de même intéressant de connaitre les éventuelles incidence que cela peut avoir sur nos cheptel et donc si problème éviter ces lieux.On peut également s’inquiété de l’effet cocktail de toutes ces matières active qui traîne dans l’environnement, mais la après c’est au chercheur de chercher.
Et ça dépend par qui sont employés les chercheurs et qui financent leur recherche.
hé oui, l’état ne peux plus( veux plus) financer la recherche publique, et les privés sont des privés et ont des objectifs financiers, que l’on appelle “retour sur investissement”!!!!!
de ce fait , les sujets de recherches sont quelquefois un peu tordu!!!!!!
trop souvent , une soit disant publication ( non scientifique ) et diffusée, vers des personnes cibles, qui croient avoir de l’information fiable, alors qu’il ne s’agit qu’une pub déguisée,……
rappelez vous “rex et son os!!!!!!”Je remets ce lien d’une émission de radio car bizarrement à part France Inter les médias ne l’ont pas relayée.
http://www.franceinter.fr/emissions/la-une-de-l…nce-22-novembre-2017
On a la même problématique avec les traitements obligatoires de la vigne contre la flavescence dorée avec une panoplie de produits dangereux pour l’abeille.
La solution : que l’abeille ne soit pas sur la zone pendant la période d’activité des molécules insecticides ( broyage ou maintenant de plus en plus élimination des bandes herbacées entre les rangs de vigne).Pour les traitements des bergeries, l’affaire de l’Ariège avait mis en évidence qu’il aurait fallu que les résidus de traitements (sur le fumier, le purin, les eaux de lavage) soient hors de portée des abeilles. Donc, on est bien là dans un problème de protocole : oui le traitement est obligatoire, mais on doit prendre en compte les risques connexes.
Cela nécessite des explications, un dialogue, etc…
Je remets ce lien d’une émission de radio car bizarrement à part France Inter les médias ne l’ont pas relayée.
http://www.franceinter.fr/emissions/la-une-de-l…nce-22-novembre-2017
Le lien est vérolé.
Quand vous postez un lien qui fait 10km, une solution: allez sur bit.ly, vous faites un copier coller de l’adresse dans la petite fenetre blanche et il va vous retourner un lien équivalent mais tout petit petit.
Comme çà plus de problème.
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.