Comment se présente l’hivernage 2017/2018 ?

Évidement Ispat, tout va bien, car déjà depuis plusieurs semaines tu as fais le nécessaire.

1/ Beaucoup d’abeilles, car tu as mis ton cheptel à niveau avec le maximum de jeunes reines qui s’en donnent à cœur joie.
Donc, condition 1 pour un bon hivernage une reine jeune et active dans sa ponte.

2/ Beaucoup de pollen. Là l’expérience est aussi présente, on va en fin de saison concentrer les ruches là où il y des ressources favorables :
– à l’élevage
– au complément de provisions.
Ce que les abeilles accumulent en septembre et octobre est parfaitement disposé pour l’utilisation hivernale. A contrario, un apport de sirop en masse peut être illusoire : stockage au mauvais endroit, blocage des alvéoles idéales pour l’élevage et qualité très quelconque au bout de quelques mois (bien sûr en cas de pénurie, cela sera néanmoins utile).

3/ Le ménage a été fait : non valeurs, bourdonneuses.
Certains vont dire: mortes avant l’hiver ou en fin d’hiver, çà au revient au même.
Non, là il y a la gestion du paramètre temps et l’efficacité, car une “brelle”, te bouffe du temps et en cadeau, elle pourra te donner au printemps une situation sanitaire dont tu te serais passé ! . Maintenir une non valeur tout l’hiver, çà coûte (par exemple candi pour rien ou pas grand’ chose) et çà prend du temps qui serait plus utile pour surveiller les bonnes ruches.

En conclusion, on hiverne pas avec de l’a peu près. On doit être aussi exigeant qu’en saison pour la miellée.

Moi aussi, tout me semble correct et intéressant pour le moment. Mais, je n’aime pas ces automnes trop doux, ces hivers chez nous sans pratiquement de gelées, car on va avoir du couvain en permanence et comme la température du cœur de ruche est bien plus élevée (en raison du peu de couvain), çà devient casse gueule fin Janvier début Février !