parmi vous qui vit de l’apiculture uniquement

Salut spatz,
Je te comprends pas trop: tu veux casser des cellules et faire patienter des essaims orphelins?
Une cellule ouverte sur son cadre dans chaque essaim et tu changes tes reines fin juillet après le coup de feu, pour avoir des caisses prêtes pour l’année d’après. En plus tu peux prévoir quelques reines pour récupérer les bugs de fécondations. J’ai faux?

A tord ou à raison, j’ai fait le choix de faire mes propres reines.
Je ne change les reines que sur les colonies agressives ou celles qui ne sont pas performantes.
Je veux laisser les colonies “s’exprimer” pour choisir ensuite les reines les plus performantes.
Cette année, j’ai greffé sur des reines qui avaient deux ou trois ans d’age et qui restaient parmi les plus performantes.
C’est au niveau des mâles et de la fécondation dirigée que je dois m’améliorer.
Erreur de ma part, ne pas avoir changé les reines de la plupart des colonies qui avaient essaimées.
C’est vrai que des reines jeunes donnent des colonies avec beaucoup de vitalité.
La réflexion de Laucre fait sens.
C’est promis, l’an prochain, je serai encore plus rigoureux et mieux organisé.

Autre préoccupation, trouver une miellée intéressante après le chataignier: tournesol, bruyère, trèfle, luzerne ??

On parle de colonies essaimeuses, des colonies sur colza qui n’essaime pas, là faut m’expliquer.
C’est une miellée de fou, les populations explosent, il faut prélever des cadres de couvain sinon c’est la cata assurée. Ou alors partir de colonies faiblement peuplées au départ, style essaims hivernés et qui vont exprimer leurs pleines puissances en seconde partie de miellée, sauf que tu as perdu la moitié de la récolte, mais pas d’essaimage.

Bonjour,
on est en pleine dérive, mais je voulais donner quelques réflexions:
Prendre 2017 comme référence sur l’essaimage n’est à mon avis pas une bonne chose: je fais la transition colza/acacia et je n’ai jamais aussi facilement géré l’essaimage: cette année était très soft.
Pour ma part et pour les années à venir, il va falloir que je travailles sur les essaims “maigres”: faire des essaims sur maxi 2 cc sur le colza, en cellule naturelle (le colza fait de bonnes reines), un tri au bout d’un mois pour voir les bonnes reines, et on regroupe les essaims par deux pour rapidement mettre en production. Dans la “vraie vie”, sur un lot d’essaim, il n’y a réellement que 50% de bonne reines, entre non revenues, mal fécondées, manque “d’impulsion”, du coup mon idée pour gérer au mieux mon temps serait la suivante: essaims maigres sur colza, quitte à faire exploser des bonnes caisses à la génétique intéressante pour avoir des cellules, tri avant l’acacia sur la première quinzaine de ponte et regroupement des essaims par deux, pour arriver en production assez vite. Fin de saison on fait le tri et changement de reine pour ce qui n’est pas “conforme”.
Après la meilleure solution est celle d’ispat, reine fécondée début avril, reste à les avoir/trouver?

je suis entre les 2 , en gaec, mon frère gère les chèvres et fabrique le fromage, moi je m’occupe des ruches et fais le miel.

je sors du Gaec car pour la gestion d’investissement c’est compliqué. donc la saison prochaine je serais seul avec mon exploitation apicole et vais monter à 400 ruches de prod, j’en aurais assez, faire 8-10 t par saison et vendre quasiment tout en pot

Parcours tout en douceur pour moi : amateur de 1995 à 2007 puis l’idée de vivre de ce métier donc 4 ans de transitions en pluri-actif et je ne fait plus que ça depuis 2011. Un rythme de croisière qui me conviens depuis 3-4 ans mais des projets de réorganisation avec nouveau bâtiment et full MSA pour 2018 2019 . L’exploitation restera de taille modeste car je travaille seul et dans une zone un peu compliquée à cause du relief.