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stf, le il y a 8 années.
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Bonjour à tous,
Je me rend compte que l’apiculture change……
Le miel se vend bien au détail mis moins bien en gros.
L’apiculteur doit avoir plus de ruches pour produire autant voire moins.
L’apiculteur doit mettre en œuvre des solutions très technique pour garder son cheptel, voire même pour certains acheter ses essaims ou des reines à l’extérieur de l’exploitation régulièrement.
L’apiculteur ne serait il pas en train de prendre la même direction (impasse) que les éleveurs laitiers a qui on a dit:
que le lait en gros se vend mal
que pour gagner sa vie il fallait plus de vaches , plus d’hectares
que la technicité (suivi sur ordinateur de la production….) rendrait son élevage viable….Le problème est que les éleveurs laitiers n’en vivent plus……..
Dans le dernier rapport audit de la filière apicole a la question en fin de bilan est ce que les apiculteurs vont arrêter face a la difficulté de produire et d’en vivre:La réponse a été d’après le sondage: Les apiculteurs comptent augmenter le nombre de leurs ruches pour pallier la baisse de volume produite.
Plus (+) de ruches, plus de boulot, plus de déplacements, de charges, moins de marge, est ce la solution de l’avenir de l’apiculture?
Les apiculteurs vont ils vers un modèle pas rentable…..?
Même si nous aimons nos abeilles, devons nous emmenez nos familles et nos proches que nous aimons aussi vers cette direction….?
Devons nous redevenir apiculteur “de loisirs”,
Vous comprenez sûrement un peu mes doutes et réponses a travers ce questions.
Le doute est la base de la décision disait un philosophe grec.
Je vous fait donc partager aussi un peu de mes questionnements. Vous posez vous vous aussi ces questions?
Que pensez vous donc de votre futur dans l’apiculture?Pour ma part, je pense que c’est en ayant plus de belles colonies, que je vais pouvoir produire plus.
çà passe par l’élevage de reines, la sélection et l’amélioration des performances de l’apiculteur.
Si toutes mes colonies étaient au max de leur capacité, alors çà aurait du sens d’augmenter en cheptel. Ce n’est malheureusement pas le cas pour moi.Chouette, les problèmes de production sont du essentiellement aux problèmes météo
Gel des acacias plus pluie est grêlons sauf pour nord de la FranceFroid intense sur colza
Gel des tilleuls en Nord estLes lavandes qui se sont échaudées
Mais des miellées très intenses tilleul montagne sapinMais le plus gros des problèmes il vient l’apiculteur lui même pas assez de compétences pour quelqu’un qui n’est pas issu du métier il faut 15 ans minimum pour savoir mini syndical
Il faut tout d’abord être un gestionnaire intransigeant en compta comme dans sa façon de travailler pas de place pour le bricolage savoir prévoir et anticiper
Pour tous les postes le temps passé doit être calculer les gestes inutiles supprimés ça gagne 25% du temps
Et par dessus tout vendre son miel au détait
Le nombre de ruches est aléatoire il ne faut pas gérer plus de ruches qu’on ne peut s’occuper car il y a plusieurs paliers ou le matos miellerrie transhumance et du personnel ça ne convient plus du tout
Bonjour à tous,
L’apiculteur ne serait il pas en train de prendre la même direction (impasse) que les éleveurs laitiers a qui on a dit:
que le lait en gros se vend mal
que pour gagner sa vie il fallait plus de vaches , plus d’hectares
que la technicité (suivi sur ordinateur de la production….) rendrait son élevage viable….Le problème est que les éleveurs laitiers n’en vivent plus……..
Moi je me souviens surtout, pour avoir été producteur laitier que ce n’est pas ce qui a été dit aux producteurs laitiers. Je n’ai plus les dates en tête, de mémoire la fin des années 80, mais ont été données des primes et des préretraites aux producteurs laitiers pour les inciter fortement à arrêter leur production. Puis les quotas avec un plafonnement de la production censé augmenter les prix et donc leurs revenus. La vente au détail du lait a toujours été très minoritaire, praticable seulement par ceux qui habitaient tout proche de la ville, contents eux même de vendre à la coopérative le lait invendu au détail. Pour mon village, ce sont les pétitions des villageois qui y ont mis fin, à cause du désagrément causé par les animaux . Ce qui a contraint tous les petits à fermer, entre autres, ce sont les normes qui sont arrivées, inatteignables sans investissement massif , disproportionné pour les recettes d’un petit troupeau qui contraint à avoir davantage de production.
Il est logique et normal que la vente au détail soit plus rémunératrice que la vente en gros compte tenu des grosses contraintes qu’elle impose au producteur. J’ avais tenté un moment sur le lait et j’en ai eu vite assez de voir des gens venir entre 6h et minuit 365 jours par an pour 1 l de lait et réclamer 50 fois pour être payé. .
Pour le miel, je ne sais pas comment font ceux qui en ont beaucoup en vente au détail, mais bon courage à eux. Pour ce qui me concerne, je n’en ai pas beaucoup et je suis bien content que 2 acheteurs m’en prennent dans les 60 kg par an en venant 2 fois , car les autres viennent pour 1 kg n’importe quel jour et à n’importe quelle heure. J’ai de toute façon de trop petites quantités pour vendre en gros, mais je m’étais posé la question pour ne pas être dérangé à n’importe quel moment. .A cette époque 1980/1990 j’étais au lycée agricole d ondes ,les cours donner été baser sur le modèle aprés guerre,productivité,rien d autres ,( céréales,fruitiers,vaches ,machine agricole ) calage de pompe à injection avec un colle de cygne,
les injecteurs pompe sortaient déjà
Je suis ouvert de 17h à 19h lundi mardi jeudi vendredi et le samedi 1 3h30 à 17h 30 et je ne sers personne en dehors de ces horaires c’est 30% CA
Mais quand il y a trop de travail dans les ruches nous indiquons que nous sommes fermé ainsi que les raisons les clients le comprennent très bien
Fermé dimanche mercredi tous les jours fériés fermeture annuelle du 23 décembre au 10 janvier
Pour août je prends 8 jours et mon fils aussi mais il y en a toujours 1 des 2 qui reste sur l’exploitation pour les ventes comme pour le travail dans les
En plus mon fils et moi nous faisons chacun 1 marché le mercredi matin et samedi matin
Mais en cas de transhumance urgentes les ruches d’abord
Ou est le problème en agriculture les primes
Bonjour,
J’ai vraiment apprécié ton analyse Chouette, même si je ne me considère même pas comme un amateur avec mes deux ruches. Ce qui m’a frappé en m’intéressant à l’apiculture, c’est le professionnalisme voire l’industrialisation de l’apiculture moderne : transhumance des ruches, changement des reines des qu’elles montrent des signes de faiblesse, traitements chimiques contre les parasites, nourrissage pour compenser les prélèvements peut-être trop importants, tentation d’augmentation du nombre de ruches, etc. Tout cela pouvant se comprendre avec l’effondrement du nombre de colonies en Europe (entre autres). Cela dit quand on voit les transhumancess incessantes des colonies en Californie associées à l’effondrement des colonies, on se dit que ça déconne sérieusement.
C’est là que la similitude avec l’élevage laitier est intéressant : le développement de la prime Holstein, vache laide mal proportionnée souvent incapable de vèler mais capable de produire 1000 kg (corrigė : 10 000kg) de lait par an avec un prix d’achat de misère pour les producteurs. Chez moi, au pays du comté le lait est bien payé personne ne se plaint mais les conditions de productions sont draconiennes. Sans aller jusqu’à comparer la prime et la buck on peut s’interroger sur l’extension de cette variété dans les élevages pro.
Cela dit les conditions météos sont autrement plus importantes dans les colonies d’abeilles que dans les élevages bovins : en absence de prairies disponibles (hivers, ėtés secs), les vaches mangent du foin et donnent quand même du lait pour élaborer le comtė. Le miel de nourrissage, lui, est non commercialisable. Enfin avec mon infime expérience en apiculture, je me rends compte de l’énorme complexité du comportement de la ruche, mille fois plus imprévisible à mes yeux qu’un élevage bovin.
Donc j’éprouve beaucoup d’admiration pour les api pro vu le travail et les aléas permanents, j’espère que la filière ne va pas comme l’évoque Chouette reproduire le terrible modele laitier.
Cordialement
Bonjour,
C’est là que la similitude avec l’élevage laitier est intéressant : le développement de la prime Holstein, vache laide mal proportionnée souvent incapable de vèler mais capable de produir 1000 kg de lait par an avec un prix d’achat de misère pour les producteurs.
CordialementJe me permets de rectifier : pas 1000, mais 10 000 kg . 1000, c’était nos gasconnes qui en faisaient juste assez pour leur propre veau, et encore. J’étais content quand les vaches arrivaient à produire 4000 Kg . D’ailleurs ,à l’époque on ne parlait pas en KG, mais en Litres et j’ai encore les bidons de 30 l
Bonjour à vous,
pour répondre, bien modestement, sur le futur que je vois pour mon apiculture du moins, en un mot, dificile!
Sans jamais avoir voulu devenir professionnel, mon but dès le départ c’était la pluriactivité avec un maximum de 50 ruches.
Je vois bien depuis quelques temps les limites de mon systeme, qui en l’état n’est pas viable, alors que je tourne qu’à la moitié de mon objectif avec un maximum de 25 ruches, pour en avoir au final moins de 20 en état de produire.
Je me rends compte par le fait que ça change à vitesse grand V, depuis 2009 où j’ai commencé, je n’y arrive plus comme avant, tout devient compliqué, la production totale de miel ne suit pas proportionnellement avec le nombre de ruche qui augmente.
Alors je ne rentrerai pas dans l’engrenage qui voudrait que je prenne plus de ruches pour compenser et avoir une production de miel qui augmente un peu.
Surtout quand on se prend une claque comme cet hiver où plus de la moitié du cheptel péri en quelques semaines, alors que jusque là, les pertes hivernales je ne connaissais pas ça.
Donc malgré moi, le systeme du toujours plus commence à m’entrainer, car je voudrais tant réussir alors que je suis de moins en moins soutenu par ma femme qui me demande de plus en plus de tout arreter!
Alors pour commencer et bien que je ne le souhaitais pas, j’ai commencé à déplacer quelques ruches cette année sur le chataignier, pour essayer de produire plus, car là où sa produisait un peu les saisons d’avant, ça ne produit plus du tout maintenant.
J’ai aussi créé un rucher supplémentaire.
Je ne me plains pas (encore) de la quantité de miel récolté, car je n’ai pas encore commencé, mais comme d’habitude, je le sents bien!
Mais tout cela prend de plus en plus de temps, alors que ce devait être une simple petite activité de loisir au départ.
Mais on s’y prend, c’est inévitable si on aime ça, puis on fait des projets et on y croit.
Je suis conscient de la mauvaise qualité de mes reines aussi, donc toujours pour suivre ce systeme qui nous entraine, il faudrait se mettre à les remplacer ou à les élever etc.
Mais premièrement cela ne m’interesse pas et je ne vois pas comment concilier ça avec mon emploi du temps et la distance de certains ruchers.
Car à mon niveau, j’ai fais le choix de ne pas aller plus loin dans le toujours plus, je souhaite profiter de ma famille.
Car entre le travail à 80% certe, mais travail quand même, le potager et verger que j’essais de développer et que j’ai vu un peu trop grand, des problèmes de genoux usés à 35 ans et un petit bébé de un ans à s’occuper, je ne pourrai pas aller au delà!
A voir maintenant, dans quel sens me pousseront les récoltes 2017!
Voilà pour mon petit avis sur la question.
Bonne journée à tousMême avec les meilleures reines, l’apiculture sans météo clémente est compliqué !!
Je vois bien sur un même rucher les moyenne à la ruche dégringolent même avec de jeunes reines.Je ne voulait pas le croire mais les gelées de fin avril ont impactes toute la végétation .Donc pour moi aussi, je ne compte pas augmenter mon cheptel.S’il n’y a plus de miel en décembre ça sera comme ça !!Mes investissements seront proportionnels.Merci vraiment pour vos premières réponses.
Vos réponses sont dans un ton “calme” que j’apprécie.Ce qui me pose le plus de problème dans mon cas c’est bien que j’ai des difficultés à produire soit , mais surtout que je suis dans le palliatif pour tenter d’y arriver.
Comprenez moi bien. Je ne suis pas dans l’action mais plutôt dans la réaction a ce qui m’entoure.
Je ne fais pas plus(+) d’apiculture chaque année mais plus de taches palliatives afin d’arriver a produire un peu.
Ces tâches palliative vont s’arrêter ou?
– Changer les reines pour pallier leur faible durée de vie
– Partitionner les corps, poser des PIHP pour pallier le nombre de plus en plus faible d’abeilles adultes dans les corps pour éviter les maladies du couvain et que les colonies montent moins dans les hausses. Faut il passer de 12 cadres à 9, ou 8, ou 7 cadres?
– augmenter les actes de “médecine douce” préventive (nozevit, …..) pour pallier notre environnement ce qui augmente les charges?
– augmenter le nombre de ruches.
Ce n’ai pas la météo le facteur limitant de production dans mon exploitation. Ça ne l’est plus du moins. Maintenant, c’est mon environnement. Je ne parle pas de densité et de ressource florale .Mon métier ressemble maintenant plus à de la sauvegarde qu’à de l’élevage ou a de a “production/récolte” de miel.
peut être que dans ce système de sauvegarde l’apiculteur se sent il aussi lui même en survie qu’en vie (état de gagner sa vie).
Je sais bien que personne ne sais ou et quand vont s’arrêter nos problèmes environnementaux, ils s’étendent à mon sens comme une traînée de poudre dans ma région.(pays de la loire).
Personne ne connaît l’avenir. Mais quand faut il s’arrêter? Faut il foncer au risque de tout perdre, attendre une amélioration éventuelle, s’accrocher courageusement a l’espoir?
Ma santé, mon bonheur et ma famille seront dans mon cas mes priorités.
Merci, je vous laisse la parole.
ChouetteMais le plus gros des problèmes il vient l’apiculteur lui même pas assez de compétences pour quelqu’un qui n’est pas issu du métier il faut 15 ans minimum pour savoir mini syndical
tu crois vraiment??….
la faute a l’api qui traite pas ect.. on a deja entendu combien fois ce refrain, rappels toi quand le sucre etait plus cher que le miel on va pas me dire que les api de cette epoque etait plus compétent que ceux d’aujourd’hui ( c’est plutot l’inverse)
en tout ce que je vois de different entre ces epoques c’est l’environnement qui a radicalement changé et non pas les compétences de chacun ..
l
Ce que dis Florent est interressant et montre bien la complexité de l’apiculture.
Je parle pour les amateurs comme moi qui ne connaissait rien (et qui ne connaissent toujours pas grand chose) de l’apiculture.
Bref, cela nous interresse, on prend un ruche, on devient passionné et on multiplie (ou achète) d’autres colonies pour en avoir entre 3 et 5, ce qui permet de commencer à avoir quelque chose de viable.
Après, on se prend à rêver car c’est agréable de produire quelque chose de nos mains (et grâce à nos abeilles) alors qu’on nous a formaté à consommer à outrance
On augmente alors notre cheptel, on cherche des circuit de vente, on améliore le cheptel, on investit…et puis… on se rend compte que c’est un métier
J’ai eu un pépin de santé cette année et on voit aussi que l’on peut vite se retrouver dans la merde et que tout s’écroule, ça aussi, c’est la réalité…Bref, moi, je m’éclate mais j’ai revu mes objectifs à la baisse, j’atteins la taille de cheptel voulu même si cette année il a stagné.
J’aime l’élevage, je vais continuer dans ce sens et si j’ai des colos en rab, et bien, je verrais si cela se vend sur le coincoin ou elles serviront de roue de secoursAprès, gagnant ma vie autrement, j’essaie de privilégier des colos qui subsistent pratiquement seules et qui produise raisonnablement.
La buck, c’est sympa mais la conduite est plus technique pour moi, cela peut vite entrer en disette, etc, etc… après, c’est très gentil comme abeille
Cette année, un copain en cherche, je vais donc en retester aussi pour le fun et voir si je ne reviens pas sur mes préjugésTu as raison Stf
Mais aujourd’hui il faut être bien plus compétent qu’ avant pour obtenir un même résultat
Les conditions extérieurs ont radicalement changées! Non ?Bonjour chouette un agriculteur qui fait des veaux sous la mère,vient bosser 6 mois l hiver , pour avoir un revenu convenable
un fou de travail par la force,més il diminu sont cheptel car limite rentable,moi j’essaie de relancer un rucher de taille que j’avais il y a 25 ans ( 30 ruches ) et dans une nouvelle région,depuis 3 années ( essains,reines fécondée,ruche,ruchette,abeilles que javais ) j avoue que sa m’a couter un bras ,le partona crie,bein depuis 3 ans la meteo et pas forcément top ,mais jai des résultats intéressants que je més en pratique par étapes,comme avant je n’avais que des cadres Hoffman,jai des bande lisse depuis toujours,depuis je panaches avec des cadres droit,pareil pour les hausses pour utiliser un maximum tous le matériel qui dort bien souvent
Chouette a du vague à l’âme.
Je ne sais pas si il y a eu un age d’or de l’apiculture ??
Regarde cette photo ci-dessous:
C’était avant le varroa, mais la comparaison entre avant et maintenant laisse rêveur.
Personnellement, je ne change pas mes reines systématiquement sauf si la colonie est agressive ou nulle.
Cette année suite au colza, j’ai eu beaucoup d’essaimage et n’ayant que deux bras et une petite tête, j’ai très mal maitrisé le phénomène, mais toutes ces nouvelles reines se sont faites toutes seules et les colonies se portent bien.
Maintenant, il n’y a plus grand chose à butiner, les réserves diminuent à vue d’oeil et je commence à nourrir et je fais des essaims. Evidemment, si je n’avais pas récolté, elles auraient de quoi se nourrir.J’ai une colonie, elle n’a besoin de rien, se suffit à elle même. La reine fais des couvains ronds avec du pollen et du miel autour, en couronne, très joli. Elle est peu populeuse.
Mais en terme de récolte de miel pour l’apiculteur: rien de rien
Que faut il en penser ??
Je vais la garder et voir comment elle va hiverner et évoluer.
** Image non securisée supprimée **Chouette tu parles de métier, tu es pro ou pas ? ?????
Bonjour,
C’est là que la similitude avec l’élevage laitier est intéressant : le développement de la prime Holstein, vache laide mal proportionnée souvent incapable de vèler mais capable de produir 1000 kg de lait par an avec un prix d’achat de misère pour les producteurs.
CordialementJe me permets de rectifier : pas 1000, mais 10 000 kg . 1000, c’était nos gasconnes qui en faisaient juste assez pour leur propre veau, et encore. J’étais content quand les vaches arrivaient à produire 4000 Kg . D’ailleurs ,à l’époque on ne parlait pas en KG, mais en Litres et j’ai encore les bidons de 30 l
Oui désolé, j’ai oublié un zéro… mais c’est vrai que c’est tellement énorme que le doigt ripe en tapant…
Salut ! Moi j’aimerai bien être apiculteur donc j’évite d’être pessimiste … Mais dans le fond je ne sais pas trop quoi penser de l’avenir, donc j’essaye et on verra.
Déjà des boulots il y en a pas beaucoup de bien. Donc je préfère galérer à jouer l’apiculteur plutôt que galérer dans plein d’autres boulots ! Moi j’ai la trentaine, et franchement le boulot c’est la misère. J’ai fait des études et compagnie, donc j’en trouve, mais franchement dans 90% des cas maintenant tu fais des trucs pour le fric, sans intérêts et pour des cons ! Il n’y a pas que l’apiculture qui va mal !
Et dans les fait, ça fait 4 ans que j’ai des ruches, j’ai pas un niveau de folie. Mais cette année pas terrible et en sédentaire, j’ai fait en gros 10 kilo et un essaim (à vendre) par ruche hivernée. Ca fait, là aussi en gros, 240/260€ à la ruche, c’est pas génial, mais c’est pas loin des 300€ par ruche qui semble être le seuil pour gagner un peu sa vie. Donc comme j’ai de la marge de progression, je me dis “y’a moyen”, donc je continue.
Bon c’est long et je bosse à coté l’hiver pour investir. Je peux me le permettre j’ai pas d’enfants, ce qui ne serait pas la même sinon. Mais j’ai quand même plein de temps pour glander !!
Ha oui et je mise tout sur l’élevage de reines, donc je m’entraine, je m’entraine. Des apiculteurs que j’ai vu, ceux qui maitrisent cette partie s’en sortent pas mal. En gros il faut sortir de la bonne reine pour remplacer la casse qui arrive toute l’année maintenant.
Et comparé aux abricots et au lait, le miel ça se vend bien au détail et ça se conserve. Donc c’est quand même un avantage.
Je vais vous dire un truc allez donner un coup de main à un pro si il est d’accord c’est comme ça que vous progresserez
Tous les ans j’en ai plusieurs du forum qui viennent chez moi ARNOPECHE est le plus assidu depuis 2 ans et il a emmagasiné plein d’informations ça lui permet de rectifier ses erreurs
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