Première journée de formation

GUSMAN, ne soit pas choqué de ce que tu as vu !! je peux te dire que j’en vois de toutes les les couleurs

je suis correcteur d’un CFFPA évaluation et obtention du BPREA fin d’année,et en plus cette année je fais le contrôle compta

la section BPREA, c’est école et stage sur un an (réservé aux futurs pros)
la section reconversion c’est ecole et stage sur 6 mois

pour les futurs pros:
1/3 n’ont jamais une abeille
1/3 ont qq ruches
1/3 ont de la pratique déjà en pro souvent issu d’une famille apis pro ou semi pro pour la plus par

sur tout ce beau monde, très peu s’informe, ils ne lisent pas, ne vont pas sur les fofos, il n’y a vraiment que le dernier tiers qui est déjà au jus !!! certes il y en a qui font pas mal d’efforts pour y arriver 50% d’entre seront pros d’ici 5 ans au plus, par certains en reconversion suivent cette formation
et dans tout ça il faut qu’ils tombent également sur un bon maître de stage !!!

pour ceux en reconversion stage court je dirai qu’il y en 1 ou 2 par an, qui sont vraiment bon, 1 ou 2 de moyen les autres des rêveurs, mais ça leur fait toujours une expérience dit toi bien que ceux là il vont faire la formation exactement comme les gens que tu as vu autour de toi, là pratiquement aucun ne deviendra pros seuls qq’uns auront une cinquantaine de caisses dans qq années

beaucoup pense que l’apiculture ça s’append en 1 claquement de doigts :ohmy: , et qu’une formation est suffisante c’est faux

ne soit pas déçu GUSMAN, toi tu as fait le bon choix de t’informer avant et c’est comme ça qu’il faut fonctionner

pareille pour moi ,quand j’ai commencer ma formation au rucher école,j’avais regarder sur le net et arriver sur se fofo.un minimum quoi,et avec les moyens que l’on a maintenant facile de se mètre au jus.et il y’en avais un petit nombre qui ne savait vraiment rien de rien a croire qu’il venais de découvrir que les zaza faisais partie de notre monde.bon il est vrais que moi j’ai un peut tricher,j’ai eu mes 3 essaim 1 semaine avent de commencer les courts
il est vrais qu’il y avais de toute sorte de gens. se qui venais pour la découverte du monde des zaza,se qui venais apprendre avant de se lancer,et les autre comme moi avais des ruches sen spécialement connaitre vraiment et je ne le regrette pas

bonjour
heureux de lire ce post car c est ce que j ai remarqué depuis longtemps !!!
pourle BPREA rien d étonnant il y a plus de la moitié des eleves qui sont dans ces ecoles professionnelle en stage de reconversions pour continuer a toucher le chomage ou autres aides !!! il en ont rien a ciré des zaza !!!
alors rien d étonnant de voir le résultat !!!
au rucher ecole de mon coin y en a 8/10 qui arretent en cours ou fin de la formation !!
5 ans apres 8/10 n ont plus de ruches !!
et d apres un audit MSA ceux qui s installent en pro!!!! 10ans apres 8/10 n existent plus !!!!!.
je surveille des poetes depuis quelque temps ???, pour voir si ca se confirme !!!.
ca se voit comme le nez au milieu de la figure, la difference entre les reveurs et ceux qui tiendront la route !!!y a pas photo !!!!!.
apres y a d autres facteurs qui rentrent en compte non négligeable:
la chance et malchance !!
les investissements !!
le savoir faire !! et le nez pour anticiper et s adapter tres rapidement !!!
la prudence !!
a+

Pour avoir été très impliqué aussi dans la formation professionnelle (BPREA), j’ ai été très surpris par les profils de certains participants.
Avec, le directeur j’ai avancé qu’il serait bien d’avoir un minimum de pré-requis.
Comment voulez vous aborder les problèmes techniques, la biologie, s’il n’y a pas un minimum de vocabulaire acquis et je ne parle pas des connaissances de base ?
On m’a fait comprendre que le remplissage des formations avait un autre but (conjoncture de l’emploi et en plus le CFPPA pour le financement).

Pour ce qui est des formations de base faite en rucher école, on aussi une évolution du à un engouement, mais qui sera souvent une passade.
Pour notre rucher école (et çà été très mal vu à la région), nous faisons préalablement un entretien de motivation et celui qui a l’intention de venir en touriste pour voir une fois ou deux et qui n’a pas l’intention d’avoir des abeilles, il n’est pas retenu.

Par contre, il y a aussi d’énormes satisfactions de gens qui se sont parfaitement épanouis dans l’apiculture. Il vont dire qu’ils ont rencontrés un certain nombre d’aléas, mais qu’il ont l’apiculture ancré au plus profond de leur corps.

Donc, regardons ceux là.

Un apiculteur, c’est un passionné et notre fofo en est la démonstration.

j’ai un message à faire passer, la formation apicole de Picardie est nulle! (ambiance pourrie),étant handicapé (SEP) ,j’ai voulu suivre une formationau centre de Beauvais et je me suis vu interdire d’entrée malgré mon badge (MDPH) sur le pare-brise, je devais me garer à 500 m (pour moi c’est impossible de marcher),j’avais pourtant bien préciser mon cas au téléphone, mais bon…je suis amateur apiculteur depuis 2 ans ,je me debrouillerai donc par le NET….

Pierro, ce qui m’a manqué au début, un bon stage avec des bases solides, hygiène, maladie, conduite, élevage de reine et un bon stage chez un professionnel aurait été un vrais plus pour moi, plutôt que de galérer pour parfois pas grand chose ….

Après je rate peut-être rien ??!!

Ah oui, pareil.

Si un des pro autour de chez moi m’avait dit, tu peut venir ( et pas juste visité l’atelier … Au sens propre, monté des cadres, les cires gaufrés j’y suis pas allergique au contraire!!), j’y serais aller le plus souvent possible même sans contre partie …

@++

Y’a plus cas créer un tour de France à la facon, les compagnons du devoir, y’aurais pas mieux comme formation.

@ Albrig

Initier l’apiculture à une personne en situation de handicap est parfaitement possible, tout est dans la capacité de l’animateur à intégrer cette personne dans un groupe, certes avec quelques difficultés, mais aussi des compensations.
Le principe de base, c’est que cette personne participe activement, on oublie très vite son handicap.

Je vais donner une expérience en Rucher école. Il y a 3 ans, j’ai eu une personne non voyante (pour l’apiculture, cela pourrait être impossible et pourtant, çà a bien fonctionné). Bien sûr, avec quelques assistances pour l’amener à la position pour faire les Travaux Pratiques, comme tous les autres membres du groupe.
Rapidement sa dextérité, ses gestes d’une extrême précision remarquable, des petites techniques de repérage dans l’espace par exemple avec les petits doigts pour faire glisser le cadre sans écraser d’abeilles, etc…
(Pour info. Il était masseur kinésithérapeute).
Bien sûr, il faut éviter les petites erreurs de langage du type :”tu as vu …”
Actuellement, il conduit avec bonheur 5 ruches, bien sûr il a besoin de temps en temps des yeux de sa compagne.
En fait, avec l’apiculture, il a vaincu un obstacle malgré son handicap en devenant comme les autres.
La formation rucher école, chez nous dure 40 heures en théorique et 40 heures en TP et sa présence en aucun cas n’a été une contrainte pour les autres, voir un exemple pour la gestuelle (position du corps), la capacité de déplacement d’un cadre dans un plan avec une excellente dextérité et des mouvements bien réguliers et le tout avec une forte capacité d’alerte par rapport aux sons.
L’expérience a été très positive pour cette personne, mais je pense aussi que le groupe de cette année a eu des acquis encore mieux enregistrés que les années précédentes. On se devait de faire aussi bien que notre ami non voyant.
(Nota. J’avais l’avantage de bien connaître ce type de handicap pour gérer cette situation en ayant quelqu’un de ma proche famille, non voyant aussi).

Albrig, je souhaite que quelqu’un un jour soit à l’écoute des personnes en situation d”handicap et comprenne qu’il n’y a rien d’interdit : même pouvoir s’occuper des abeilles..