Intro reine…

Morélia, pourquoi tu voudrais détruire l’élevage en cours? A moins que tu penses aux CR..

ma technique

je prélève mes cadres de couvain et de réserve plus 1 neuf a bâtir je les pulvérise d’eau sirop et huile essentielle d’eucalyptus .je met direct la reine avec la cagette sans casser la sécurité en l’aspergeant aussi de ma mixture .

le lendemain soir a la tombe de la nuit je casse la languette et je sirote .je touche plus a rien et je vais brûler un cierge

j’ai pus de 90% de réussite avec de la buck sur de la buck

Je fais à peu près pareil, mais sans les HE.

Ce qui est important, c’est que, quant la reine est libérée, il n’y a plus de butineuses, ce qui réduit beaucoup les risques d’échec.

“patmag” ça me surprend que tu pulvérise l’HE d’eucalyptus avec de l’eau car ce n’est pas miscible (eau dans l’huile) :)ry: résultat, des micro gouttelettes d’HE pure tombent sur les abeilles ou les parois :sick:. Perso, je pulvérise dans ce même but avec du sirop de menthe mélangé à de l’eau tiède; une méthode qui m’a été donnée par un apipro du coin et ça fonctionne très bien.

comme toujours en apiculture il y a plein de méthodes différentes qui fonctionnent.
la preuve : les apis utilisent chacun des techniques différentes et continuent de le faire. Or je vois mal un api continuer à pratiquer une façon de faire qui le mène le plus souvent à l’échec… c’est donc qu’il est possible de réussir de différentes manières, les moyens étant différents mais la fin étant plus ou moins la même.
après, il faut adapter sa conduite à une foule de paramètres :
les choix, gouts, habitudes de l’apiculteur, le micro-climat et la flore locale, les conditions météo particulières, la saison en cours, la race d’abeilles utilisée, la production recherchée, le matériel disponible, les particularités liées à chaque colonie, à chaque rucher, l’éthique de l’apiculteur, les exigences de son exploitation…
j’en oublie surement…
c’est dans cette foule de facteurs à prendre en compte à chaque décision et à chaque manipulation que réside selon moi, la difficulté de l’apiculture et c’est à cause de cela qu’il est nécessaire au-delà des livres et des ruchers-école ou autres stages, de se former sur le terrain, longuement…

Avant je mettais du Ricard dans le pulvérisateur mais j’ai arrêté .

Avant je mettais du Ricard dans le pulvérisateur mais j’ai arrêté .

Tu as arrêté le Ricard ????

c’est surtout qu’il n’y avait pas de glaçons que tu à arrêté SEB, le jaune chaud c’est pas bon

à l’introduction de CR comme de reine fécondée,je mets environ 2 cuillères à soupe sur la tête des cadres et sur CR comme cage à reine (un mélange de PROTOFIL, avec du sirop de glucose),je ne mets pas de protection aux CR et très peux de casse idem pour les reines fécondées, l’odeur est tellement forte que toute la ruche en est imprégnée

ce qui rejoint la méthode PATMAG

Bonsoir,
Je ne prends AUCUNE précaution particulière, je fais des essaims au printemps avant la pose des hausses, ou au mois d’août, après la récolte. Dans les deux cas j’introduis une reine en ponte, au moins un mois dans un nucs, donc avec des phéromones sévèrement “burnées”, c’est du 99% de réussite! En saison la production d’essaims est faite sur des ruchettes “empilées” soit 2 fois 6 cadres, soit 2 fois 7 cadres, (méthode de Mr Guth)et même procédé, introduction immédiate de la reine en cagette bien entendu. Il semblerait que ce soit un arrêt de phéromone qui soit très dévastateur pour les abeilles, et qui les plonge dans le processus d’élevage, une fois parties dans cette direction, il deviens difficile de leur faire accepter une reine en ponte car hors de la logique du calendrier d’élevage. Alors que d’enlever une reine et d’en remettre une dans la seconde, il n’y a pas de “rupture” de phéromones, les abeilles ne paniquent pas. C’est un méthode qui m’a été apprise par un “vieux de la vieille”, je l’ai mise scrupuleusement en application, et ça marche avec MES abeilles, avec les vôtres je ne me prononce pas, car je ne les connais pas!
Mais vous n’êtes surtout pas obligé de copier cette méthode!
Merci, @+

En plus de mon élevage personnel, tous les ans comme IPSAT, je commande des reines fécondées par Chronopost, selon un planning établi.

– Pour gagner du temps sans rechercher la vieille reine.
– Pour évaluer préalablement la valeur de la nouvelle reine
– Pour éviter les récalcitrantes qui vous “fusille” votre reine (souvent entre 20 à 30 € pièce).
– Pour gagner du temps et limiter les déplacements, travail sur un seul site : le rucher d’élevage.
– Pour s’affranchir du mauvais temps éventuel le jour J

Principe. Je fais un introduction sur paquet d’abeilles sur des cadres standard. les ruchettes ainsi constituées sont disposées dans un rucher d’élevage, sur lequel je me consacre et sans me déplacer sur les ruchers de productions (pour moi circuit avec kilométrage non négligeable).

A J-7. Pour chaque ruchette à 5C, je mets 2 cadres de provisions en position 1 et 5, un cadre de cire gaufrée en position 2. Je prends sur une ruches 2 cadres de couvain sans les abeilles plutôt operculé ou encore 1 cadre par ruche (moins perturbant) que je positionne en position 3 et 4.
Sur une ruche dite “Booster”, bonne éleveuse et qui a été stimulée, je place une grille à reine et je pose dessus les 2 ruchettes sans fond, côte à côte (çà fait la dimension d’une Dadant 10 C et même on peut replacer dessus le toit de la 10 C !).
Les éleveuses de la ruche “Booster” colonisent rapidement les cadres de couvain. En général, il n’y a pas de formation de cellules royales. La reine du Booster est juste de l’autre côté de la grille. Néanmoins, pour en être sûr à J+5 on fait un contrôle. C’est super facile, on n’a que 2 cadres possible !

Jour J. Réception des reines. On enlève les 2 ruchettes, on fixent les planchers amovibles (système d’agrafes rapides) et on les transporte sur le rucher d’élevage.
Comme, on ne touche pas aux cadres, les conditions météo n’ont pas trop d’importance, néanmoins en cas extrême on peut temporiser une journée ou deux, nos colonies ont toujours un bon potentiel d’accueil.
Au rucher d’élevage, la cagette est placée sur les cadres avec couvain (onglet de sécurité cassé) et le nourrisseur couvre cadres retourné.
L’acceptation est excellente : on a des abeilles jeunes (nourrices issues du Booster et les naissantes du couvain operculé).

A J+1. La reine doit être sortie de sa cage (si le candi est trop compact, faire un avant trou de 3 mm avec un petit tournevis. On replace le nourrisseur en position normale et l’on verse 1 (seul) verre de sirop.

A J+2. Si le sirop est pris, cela indique qu’il va y avoir dynamique d’élevage. On remet un verre de sirop.
Quand le cadre de cire gaufré est investi et que les abeilles commencent à allonger les alvéoles, c’est gagné (pas besoin de chercher la reine, en plus ce serait dangereux et avec un risque de la faire tomber, elle est encore leste !)

Entre J+5 à J+7. Le cadre de cire gaufrée est construit en partie. On va visualiser les premiers œufs. Si la construction est dissymétrique, on fait une rotation de 180°. Maintenant, on va pouvoir forcer la colonie par un nourrissement stimulant conséquent.
Petite cerise sur la gâteau offerte. Au printemps, avant le colza, je collecte du pollen qui est congelé. Lors de mon élevage, j’apporte des boulettes de la grosseur d’un œuf de pigeon.. Cela apporte un peu de potentiel en protéines supplémentaires, car à ce stade, on a beaucoup d’abeilles jeunes et peu de butineuses.

Entre J+25 à J+30. Évaluation de la qualité des reines, basée sur la densité du couvain. Je ne conserve que les colonies sur 3 ou 4 cadres, en faisant une analyse comparative : même lieu, même conduite, donc s’il y a un écart, c’est que la reine n’est pas une flèche !
Les non valeurs sont supprimées et ventilées en guise de “fourrage” sur d’autres ruches.

Utilisation de ces ruchettes.
J’ai par exemple un certain nombre de ruches dont je veux remplacer les reines. Les ruchettes seront placées au moins 24 H avant à côté de la ruche en question.
La procédure. La ruche avec la vieille reine est placée au sol à au moins 2 à 3 mètres de son emplacement initial, plutôt en avant. Les cadres sont sortis et piqués debout par exemple au niveau d’un arbre ou d’un piquet. La caisse étant vide, elle est replacée à la position initiale. Les cadres de couvain de la ruchette sont placés en position centrale et l’ordre sera strictement conservé pour conservé la sécurité de la nouvelle reine. On récupère sur l’empilement les cadres de couvain sans les abeilles par tapotement(quand on a une vieille reine à changer, il est rare d’en avoir plus de 5), ces cadres sont placés dans la ruche de part et d’autre du noyau central. On complète la ruche avant de la refermer. Les abeilles vont revenir à leur ruche et au bout d’un moment, il ne restera plus qu’un petit noyau autour de la reine, l’enfumage accélère ce retour à la ruche. La vieille reine est vite localisée et écrasée (ne pas laisser sur place son cadavre, car elle émet toujours des phéromones. Certaines abeilles trouvent fortune dans une autre ruche, ce n’est pas grave. A priori, il n’y a pas de bagarre, si l’on veut faciliter ce taux d’acceptation, le moyen le moins cher et le plus efficace reste la poignée de farine ménagère saupoudrée sur l’agglomérat des abeilles. La farine inhibe les odeurs par absorption et l’épouillage pour se débarrasser de la farine permet de mutualiser les odeurs.

Cette méthode, ne demande pas une technicité élevée pour rechercher la reine et cette recherche peut s’avérer parfois très longue. On n’a pas le risque d’avoir oublié une cellule royale qui gâche tout ! On limite les déplacements dans les phases qui suivent une introduction de reine et a une évaluation de la qualité d’une reine. Remplacer une vieille reine par une “brelle”, ce n’est pas le but du jeu. Même avec un éleveur sérieux, on a un pourcentage de non valeur qu’il vaut mieux éviter.