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Buck78, le il y a 9 années et 4 mois.
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Mercredi 16 décembre 2015, dans les locaux de Natureparif, à Pantin, une dizaine de Conservatoires d’abeille noire, associations qui agissent pour la conservation de cette abeille locale, se sont réunis avec l’association POLLINIS afin de poser les fondations de la Fédération européenne des Conservatoires d’abeille noire (FEDCAN).
L’objectif de cette nouvelle Fédération est de défendre et valoriser le travail des Conservatoires et de promouvoir auprès du public, des apiculteurs et des institutions l’abeille noire (Apis mellifera mellifera), abeille méconnue et pourtant étonnante de robustesse, de frugalité et de résistance.
Outre les multiples facteurs qui déciment les colonies d’abeilles à travers le monde, l’abeille noire est confrontée au désintérêt grandissant des apiculteurs professionnels et à l’importation massive d’essaims étrangers. Cette butineuse, aujourd’hui menacée, représente pourtant un maillon irremplaçable de la biodiversité ouest européenne.« C’est un travail de longue haleine qui se concrétise, se réjouit Nicolas Laarman, délégué général de POLLINIS. Depuis sa création, notre association nourrissait l’espoir d’aider à fédérer les Conservatoires d’abeille noire pour valoriser leur indispensable travail et faire connaître les enjeux relatifs à cette abeille et liés à la biodiversité et aux pratiques apicoles. »
« La préservation de l’abeille noire est centrale pour les Conservatoires et pour POLLINIS puisqu’il s’agit de notre patrimoine vivant. La Fédération permet d’unir nos efforts et de faire émerger en France et en Europe les enjeux qui l’entourent. C’est une étape cruciale qui laisse entrevoir de beaux projets communs autour de la préservation de ce pollinisateur.», précise Hacène Hebbar, directeur des Projets chez POLLINIS.
Les membres fondateurs de la FEDCAN sont pour l’instant les conservatoires suivants : L’Arbre aux abeilles (Cévennes), CETA de Savoie, CETA abeille noire de l’Orne, le Conservatoire d’abeille noire d’île de France (CANIF), Association du conservatoire de l’abeille noire bretonne (KG8-), Conservatoire pyrénéen de l’abeille noire (CPAN), Association ASAN.GX (île de Groix), Conservatoire des Combrailles (Auvergne), L’Abeille noire des Boutières (Ardèche), ainsi que Lionel Garnery, chercheur spécialiste de la génétique de l’abeille noire et l’association POLLINIS.
Information communiquée par le CANIF – http://www.abeille-noire.org/
S ils veulent m’en envoyer gratos, pourquoi pas.
bonsoir
moi qui est toujours eu de la noire locale !! ca fait un moment que ca me gonfle ce truc de voir autant de bucks et italo-caucasiennes et buck-anatolienne!! etc…..
ma noire est menacée de plus en plus !!. a+Anonymeil y a 9 années et 4 moisRang: ReineMessages: 159220 ptsHé ben il semble que Pollinis fasse enfin des choses utiles!
A voir comment ça s’organise, mais sur le principe ça semble une bonne chose!
il y a 9 années et 4 moisRang: ReineMessages: 2391Nb de ruches: 15Localisation : 38500 Voiron, Isèrec’est bien tout cela mais il faut aussi cadrer la vente de la soit disante abeille noire.
Moi, j’ai recherché pendant un paquet de temps qqchose de sérieux et en local, mais j’ai toujours des doutes !Avoir de la 100 % noire actuellement c’est impossible. Il faut comprendre qu’elles soient un peu hybridées car il y a quand même plusieurs décennies que les races étrangères ont “colonisé” (avec bcp d’aide
) toutes les régions de France. Plus les apis remettront de la noire dans leurs ruchers et plus ils redonneront des gènes (de noire) à leur patrimoine.
Anonymeil y a 9 années et 4 moisRang: ReineMessages: 159220 ptsc’est bien tout cela mais il faut aussi cadrer la vente de la soit disante abeille noire.
Moi, j’ai recherché pendant un paquet de temps qqchose de sérieux et en local, mais j’ai toujours des doutes !“cadrer” ne sert à rien…
Partout on cadre tout, et on voit bien que les labels et autres certifications ne sont pas une garantie…
Si tes abeilles sont adaptées à ton climat et qu’elles sont costaudes, de quelles analyses as tu besoin????
Un bon éleveur se fait vite une réputation, un mauvais aussi.
Nouna, pour relativiser, on sait que les congrégations de fécondation se font à différents horaires selon les sous-espèces d’abeilles, ce qui limite les métissages.
Mais on sait aussi que naturellement, les métissages sont utiles contre la consanguinité.
Salut,
Je fais partie du CETA abeille noire de L’Orne.
Il faut savoir que les analyses se présentent sous différentes formes :– ADN Mitochondriale
– Biométriques (logiciel Apiclass ou Flugel index)
Une analyse biométrique permet de savoir globalement si l’on a de la noire avec un pourcentage de sureté.
L’analyse ADN est bien plus puissante car elle permet de connaitre la pureté d’une souche, le pourcentage de métissage (introgression), mais aussi l’écotype (local ou non) puis la lignée.
La consanguinité se fait sur des élevages successifs d’une lignée mais si l’on à plusieurs lignée à disposition, il n’y aura pas de consanguinité.
Au conservatoire de l’abeille noire de l’orne nous avons fait des analyses ADN sur plus de 350 colonies, le pourcentage d’introgression est de 6% (très faible) et nous disposons de presque 10 lignées avec écotype locale (issu du Perche Ornais).
Nous sommes en train de mettre au point un plan de sélection sur des souches du conservatoire (tout en sachant que certains apiculteurs de l’orne sélectionnent cette abeille depuis 30 ans en greffage et 10 ans en insémination) afin de proposer dans les années qui viennent plusieurs centaines d’essaims à la vente chaque année car actuellement, ce qui fait défaut c’est l’offre.
Cette abeille devrait être plus utilisée par les apiculteurs car elle peut faire autant de miel que d’autres races mais elle à mauvaise presse dans l’apiculture professionnelle car d’une part les apiculteurs comparent leurs abeilles noires non sélectionnées ou mal à des races comme l’italienne sélectionnée sérieusement depuis 1 siècle ou la buck elle aussi bien sélectionnée. D’autre part, elle est très métissée dans beaucoup de régions, ce qui n’arrange pas sa réputation de “piqueuse”…
Pour autant, la première fois que j’ai visité des colonies au conservatoire, je me suis habillé, puis j’ai vu les habitués qui savent qu’elles sont douces et peuvent être visités sans gants ni voile…et sans piqûre.L’abeille noire à 100% existe encore nous en sommes sûrs depuis les analyses ADN mais pour combien de temps encore ça c’est plus dure à savoir. C’est pour ça que nous faisons ce boulot, pour la préserver, mais il faut être passionné car ça ne rapporte pas plus que les autres mais prends plus de temps comme vous pouvez les voir car les analyses ne se font pas toutes seules et ce n’est pas de la multiplication de buck inséminées que nous faisons mais bien de la sélection.
Par contre les gens qui ont essayé cette abeille ne vont pas vers les autres car elles à ses qualités de rusticité, excellente récolteuse de pollen, très bonne récolteuse de miel, et pour les maladies du couvain qui sont leur grands défauts d’après certains, il faut en effet les sélectionner sur le pourcentage hygiénique comme les autres et ça va tout de suite mieux.
@+
Je travaille avec Lionel Garnery au CANIF. En effet je ne suis pas qu’apiculteur professionnel en Buck et Carnica, je suis toujours des études de biologiste environnemental et j’ai produit quelques dizaines de reines noires l’année passée sur le site du CANIF.
Je poursuivrai dans ce sens les prochaines années.Je ne sais plus si dans l’Orne vous avez aussi des colonies monitorées ??
J’ai analysé à l’époque les populations génétiques par analyses mitho de ma zone ( 200 échantillons).
Presque 0 noire. Par contre presque que de l’haplotype C1…En Yvelines une très bonne dynamique se crée, les professionnels sont en communication et amis, on protège l’abeille noire du CANIF même si on ne bosse pas avec elle sur nos exploitations. Ainsi nous sommes 4 pros sur les 5 à saturer la zone du CANIF en 2016 en mâles noires.
Nous avons donc une zone tampon autour du conservatoire bien définie géographiquement et le reste des Yvelines est en Buck professionnellement parlant et mieux encore en Buck de mêmes lignées…
Buck78, l’abeille noire du CANIF propolise t-elle naturellement beaucoup ? J’ai acheté 2 essaims en 2014 chez Beeopic. (Il ne m’en reste qu’1, bon passons là-dessus…) les abeilles de celui qui me reste propolisent davantage que mes autres colonies, entre cadres et couvre-cadres…
et pourquoi ne pas utiliser cette noire plutot que de la buck ?
elle n’est pas encore assez performante ?
et si vous avez tous des buck de même lignée, vous n’avez pas peur d’avoir des problèmes de consanguinité ?chez moi il y a très peu de buck, beaucoup de noires (ou presque…) on ne s’en sort pas mal même s’il n’y a pas de conservatoire, on a encore un réservoir de locales planquées dans les montagnes !
perso j’apprécie mes noires car je trouve qu’elles savent bien réguler la ponte en fonction de la saison, de la météo et des ressources dispo.
par ex, une rupture en plein été quand la nature est surchauffée et desséchée ou encore fin octobre lorsqu’il n’y a plus de fleurs et même s’il fait encore très doux.
elles sont aussi très économes et plutôt peu essaimeuses.
j’ai eu des buck dans le temps, je ne sortait jamais sans sirop !Je ne sais plus si dans l’Orne vous avez aussi des colonies monitorées ??
Les colonies avaient été analysées biométriquement depuis plusieurs années (Apiclass et flugel index mais apiclass déconne pas mal donc plutôt flugel index) mais les analyses ADN mitochondriale ont été faites cette année.
Sur l’Orne le conservatoire est dans une zone ou, dans un rayon de 15 Km plus de 1000 colonies ont été recensées et nous nous efforçons de faire respecter cette zone pour privilégier la noire avec une distribution gratuite de produits d’élevage pour les apiculteurs de la zone.
Pour l’instant les pro qui jouxtent la zone sont en noire et si en buck sont compréhensifs et ne viennent pas.Je pense que nous avons la chance d’avoir beaucoup de colonies issues de l’abeille locale et d’une apiculture traditionnelle bien présente dans le département qui maille bien le territoire Pour les nouveaux arrivant en apiculture, l’association apicole de l’Orne (UAO) forme une centaine d’élèves par an sur 3 ans et ces élèves sont sensibilisés à cette abeille. D’ailleurs ils peuvent acquérir un ou deux essaims au conservatoire a la fin de leur première année de formation, ce qui renforce encore la présence de cette abeille dans le département.
Pour ma part je suis dans l’Eure mais très proche de l’Orne, quand j’ai vu le boulot de ces gens je suis venu naturellement vers eux pour apprendre et les aider. Là on touche au but avec une sélection (plan cornuet) faite à 4 apiculteur pro ou pluriactifs. Une sélection est déjà faite depuis des décennies par certains d’entre nous mais nous voulons relancer une nouvelle sélection sur les meilleures souches.
Sinon Buck, c’est quoi exactement tes études, moi j’ai commencé par un DUT génie de l’environnement avant d’aller dans la chimie. En MP si tu veux.
@+
Buck78, l’abeille noire du CANIF propolise t-elle naturellement beaucoup ? J’ai acheté 2 essaims en 2014 chez Beeopic. (Il ne m’en reste qu’1, bon passons là-dessus…) les abeilles de celui qui me reste propolisent davantage que mes autres colonies, entre cadres et couvre-cadres…
Oui elle propolise bien plus que des buck et carnica c’est certain !
et pourquoi ne pas utiliser cette noire plutot que de la buck ?
elle n’est pas encore assez performante ?
et si vous avez tous des buck de même lignée, vous n’avez pas peur d’avoir des problèmes de consanguinité ?chez moi il y a très peu de buck, beaucoup de noires (ou presque…) on ne s’en sort pas mal même s’il n’y a pas de conservatoire, on a encore un réservoir de locales planquées dans les montagnes !
perso j’apprécie mes noires car je trouve qu’elles savent bien réguler la ponte en fonction de la saison, de la météo et des ressources dispo.
par ex, une rupture en plein été quand la nature est surchauffée et desséchée ou encore fin octobre lorsqu’il n’y a plus de fleurs et même s’il fait encore très doux.
elles sont aussi très économes et plutôt peu essaimeuses.
j’ai eu des buck dans le temps, je ne sortait jamais sans sirop !Je ne l’utilise pas de manière pro pour plusieurs raisons qui je l’espère ne seront un jour plus réalité:
– trop fort instinct d’essaimage
– pas assez de rendement
– quelques maladies du couvain quand même
– propoliseRien que sur mon exploitation j’ai au moins 40 lignées de buck…
Mes collègues et moi faisons des échange et chaque année je fais rentrer du sang neuf en quantité .Je ne sais plus si dans l’Orne vous avez aussi des colonies monitorées ??
Les colonies avaient été analysées biométriquement depuis plusieurs années (Apiclass et flugel index mais apiclass déconne pas mal donc plutôt flugel index) mais les analyses ADN mitochondriale ont été faites cette année.
Sur l’Orne le conservatoire est dans une zone ou, dans un rayon de 15 Km plus de 1000 colonies ont été recensées et nous nous efforçons de faire respecter cette zone pour privilégier la noire avec une distribution gratuite de produits d’élevage pour les apiculteurs de la zone.
Pour l’instant les pro qui jouxtent la zone sont en noire et si en buck sont compréhensifs et ne viennent pas.Je pense que nous avons la chance d’avoir beaucoup de colonies issues de l’abeille locale et d’une apiculture traditionnelle bien présente dans le département qui maille bien le territoire Pour les nouveaux arrivant en apiculture, l’association apicole de l’Orne (UAO) forme une centaine d’élèves par an sur 3 ans et ces élèves sont sensibilisés à cette abeille. D’ailleurs ils peuvent acquérir un ou deux essaims au conservatoire a la fin de leur première année de formation, ce qui renforce encore la présence de cette abeille dans le département.
Pour ma part je suis dans l’Eure mais très proche de l’Orne, quand j’ai vu le boulot de ces gens je suis venu naturellement vers eux pour apprendre et les aider. Là on touche au but avec une sélection (plan cornuet) faite à 4 apiculteur pro ou pluriactifs. Une sélection est déjà faite depuis des décennies par certains d’entre nous mais nous voulons relancer une nouvelle sélection sur les meilleures souches.
Sinon Buck, c’est quoi exactement tes études, moi j’ai commencé par un DUT génie de l’environnement avant d’aller dans la chimie. En MP si tu veux.
@+
Intéressant, j’ai des ruchers dans la vallée de l’Eure côté Yvelines …
Mp!
et pourquoi ne pas utiliser cette noire plutot que de la buck ?
elle n’est pas encore assez performante ?
et si vous avez tous des buck de même lignée, vous n’avez pas peur d’avoir des problèmes de consanguinité ?chez moi il y a très peu de buck, beaucoup de noires (ou presque…) on ne s’en sort pas mal même s’il n’y a pas de conservatoire, on a encore un réservoir de locales planquées dans les montagnes !
perso j’apprécie mes noires car je trouve qu’elles savent bien réguler la ponte en fonction de la saison, de la météo et des ressources dispo.
par ex, une rupture en plein été quand la nature est surchauffée et desséchée ou encore fin octobre lorsqu’il n’y a plus de fleurs et même s’il fait encore très doux.
elles sont aussi très économes et plutôt peu essaimeuses.
j’ai eu des buck dans le temps, je ne sortait jamais sans sirop !Je ne l’utilise pas de manière pro pour plusieurs raisons qui je l’espère ne seront un jour plus réalité:
– trop fort instinct d’essaimage
– pas assez de rendement
– quelques maladies du couvain quand même
– propoliseRien que sur mon exploitation j’ai au moins 40 lignées de buck…
Mes collègues et moi faisons des échange et chaque année je fais rentrer du sang neuf en quantité .Bonjour,
A part le fait qu’elle soit noire, Est-ce qu’il y aurait malgré tout un point positif dans cette abeille? Merci
@+Anonymeil y a 9 années et 4 moisRang: ReineMessages: 159220 ptsOulà Zaya tu cherches les embêtements!
:DPour ma part, choix de la noire :
-En premier lieu, je peux faire de sélection sur mes colonies, sans mauvaise surprise, pas obligé de racheter des reines tous les ans…
-Je ne nourrit pas quand il y a un creux de miellée, je nourris peu ou pas pour l’hivernage (bon cette année je vais repasser à cause de la météo, ça compte pour du beurre!…)
-a part la mycose qui va et qui vient sur certaines souches, j’ai jamais eut de merdes dans mes colonies (j’ai eut l’occasion d’en voir chez des apis proches avec d’autres souches, donc pas une question de chance je pense)
-Mes traitements varroas sont parcimoniques, et sauf cas exceptionnel pas d’excès de varroa (comptage à l’appui)
-elle part pas comme une balle au printemps à moins que les ressources ne rentrent bien
-Mes souches j’ai pas d’essaimage surprise (à moins que j’arrive à la bourre mais là c’est de ma faute!)
Et puis… Y’a une variété génétique là dedans qu’on trouve pas dans une abeille inséminée, ou multipliée. Et biologiquement parlant, c’est intéressant de garder une certaine diversité.
C’est une assurance survie pour l’abeille, éthiquement parlant j’ai pas envie d’en faire une mouche au service de l’homme.
Mais ça c’est très personnel comme vision des choses.
Eh oui il est taquin le Zaya !!!
En fait il faut déjà partir du principe que ce n’est pas la noire mais LES noires car les écotypes du nord au sud et d’est en ouest sont très différents.
Donc pour ma part, mes noires ont les qualités suivantes :
– Douceur (eh oui sans être des quiches elles sont assez cool).
– Production en miel et en essaims (sur des reines de 2 ans et moins on peut viser 40 Kg et 2 essaims par colonies).
– Durée de vie des reines de 4 ans sans problème tout en gardant une production de miel.
– Gestion des réserves en fonction des rentrées de pollen et nectar et très bonne organisation du nid à couvain.
– Qualité issue du point précédent, de fortes ruptures de ponte notamment mi-août et en hiver qui permettent une bonne action des traitements anti-varroa (sachant que je pratique les traitements aux acides organiques, c’est un gros plus surtout avec l’AO).
– Pas plus d’essaimages qu’une autre, mais ça dépend des écotypes et surtout de l’apiculteur…
Après elle à des défauts aussi comme le fait d’être lente au démarrage au printemps mais je trouve qu’elle rattrape bien les autres en mai et surtout avec le temps parfois pourri en avril en Normandie, je cours pas avec la cuve à sirop. Elle est aussi plus sensible aux maladies du couvain et il faut en tenir compte dans la sélection.
Pour moi c’est une abeille qui est largement utilisable en apiculture pro n’en déplaise à certains surtout si on gère son exploitation via le bénéfice net et non le chiffre d’affaire mais et là il faut vraiment faire attention, si on compare ce qui est comparable, c’est à dire abeille noire sélectionnée VS autres races sélectionnées.
Voilà le fond de ma pensée
@+
J’ajouterai qu’elles sont quand même un peu plus chiante que mes italiennes en élevage.
Mais en effet les noires gèrent mieux leurs réserves et font plus facilement des blocages de ponte. Pour le varroa c’est un truc que je recherche.
Autremenent pareil que les deux jeunes hommes précédents
Je n’ai jamais élevé dans d’autre race que de la noire donc je ne peux pas faire de comparaison dans ce domaine.
Je tourne à 69% de moyenne d’acceptation des greffages cette année.
Pour les acceptations de CR sur EA, aucun problème en détruisant les CR naturelles 6 jours après création de l’EA et intro direct de la CR d’élevage.
Pour les reines fécondés, je pose la cage d’intro sur les têtes de cadres je retourne le couvre cadre nourrisseur et je referme, le lendemain je casse la languette et laisse les abeilles libérer la reine en mangeant le bouchon de candi. Je n’ai pas encore calculé mais je dois tourner dans les 90% d’acceptation. J’ai des cages d’intro sur couvain naissant mais je ne les ai jamais utilisées.
Le responsable du conservatoire qui a fait des centaines voir des milliers d’essaims d’abeilles noires depuis qu’il fait de l’apiculture fait des intro de reines vierges sur paquets d’abeilles et ça marche très bien.
Voili voilou.
@+
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