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Anonyme, le il y a 9 années et 9 mois.
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Question: comment et pourquoi avez vous choisi l’apiculture?
Pour moi c’était pour essayer de “soigner” ma phobie des insectes volants .
Ca a marché à moitié ! J’ai toujours une réaction qui fait marrer tout le monde
mais j’ai découvert un monde tellement passionnant que je ne pourrai plus me
passer de mes zaza !
bonne initiative BETTY
, pour moi c’est comme mon avatar, je suis tombé dedans tout petit
et c’est vrai en plus
A cinq ans, je croquais dans les “brêches” quand mon grand père récoltait ses ruches en paille.
Ca marque un gamin et il se dit moi aussi un jour….moi je suis aller aider un copain a récupérer un essaim dans un arbre j ai trouve ça marrant et sympa
en arrêt de travail de longue durée suite a accident et genoux en vrac je me suis dis tiens je vais en acheter une pour mettre dans le jardin et puis 6 ans après 140
J’ai toujours vécu à la cambrousse, toujours observé les bestioles de toutes natures , et dans mon jardin .. au bout d’un moment j’ai constaté qu’il n’y avait plus d’abeilles. Après coup , c’est resté dans un coin de ma tronche comme un petit grain de sable irritant, et un jour,un très bon ami m’a parlé de son cousin qui avait deux ruches dans son jardin …
Je me suis intéressé au sujet , potassé , suis allé discuter avec le cousin qui m’a dit ” viens à la réunion de l’assomachin tu verras , y sont sympas! “…
C’est comme ça que j’ai rencontré les gens du rucher-école que je fréquente …. j’ y ai été assidu pendant un an et au printemps suivant , j’ai acheté ma première colonie ….
Voilààààà, bonne nuit !!
Tout petit avec mon grand père (comme sans doute pas mal de monde de ma génération).
J’ai toujours en mémoire mon premier contact avec les abeilles avec la prise folklorique d’un essaim. J’étais équipé d’un vulgaire voile noir en coton passé sur mon béret mal refermé autour du cou et surtout qui collait sur le nez offrant un terrain propice aux dards des abeilles.
Ma mission, consistait à tenir un panier renversé (ruche vulgaire appelée chez nous Bournais ou Bourna).
“Tu ne dois pas avoir peur …”
Il penche la branche et d’un coup sec, l’essaim se retrouve dans le panier. A 7 ou 8 ans, on a de petits bras, donc le colis était bien embarrassant pour moi, alors que çà grouillait d’abeilles à moins de 50 cm de mon visage.
” Ne t’ inquiètes pas, un essaim çà ne pique pas ! “
Finalement, le panier tombe à mes pieds. Pour la petite histoire, à l’époque comme tous les gamins de mon âge, j’étais en culotte courte… çà grouillait partout sur mes cuisses, mais tout ce petit monde se regroupait vers le panier à terre (plus tard, j’ai compris que la reine était déjà dans le panier et que tout le monde se rassemblait gentiment autour d’elle). Finalement, face à situation qui s’arrangeait de minute en minute, et pour la petite histoire, l’enfumoir c’était la grosse cigarette roulée au tabac gris … Pff … Pff…
“allez mes mignonnes retrouvez la reine mère” … Pff … Pff.
Au bout de quelques minutes alors que la situation était maîtrisée, le verdict est tombé :
“ Tu seras un bon apiculteur … ! Tu n’as pas bougé … pas vrai, tu n’as pas été piqué …”
“Oui … Oui… Pépé …”
(je n’ai pas montré les quelques rougeurs dont j’avais hérité et je n’avais pas bougé parce que la peur m’avait tétanisé sur place.
Voilà ! C’était mon baptême !
Bonjour
Moi aussi, né à la campagne et toujours au même endroit depuis mes grands parents en 1935. Mon père avait des abeilles par passion, on y allait au maximum 2 fois par an, ça rapportait un peu sans aucuns frais, tout le matériel fait à la main et à la maison ; les enseignements fournis par Dadant << l'abeille et la ruche >> et Bertrand << calendrier de l'apiculteur >> . Mon père, dès l”âge de 5 ans me prenait avec lui pour sortir le miel ou faire les manipulations. Faut pas se faire d’illusion, il y avait déjà des problèmes ; je pense en particulier au vol de ruches qui était courant à l’époque et j’ai encore les cadenas dont on se servait pour attacher les ruches!!Le vieux mâturateur a une contenance de 100 kg ce qui donne une idée des récoltes de l’époque qui étaient beaucoup plus faibles que maintenant avec l’absence de colza et tournesolPour moi ,des souvenirs d’enfance …….il y avait des ruches chez mes grand_parents ,ça ne m’a jamais quitté jusqu’à ce que nous allions nos installer a la campagne pour la retraite.
et bé ! vous avez tous commencé bien tôt !!!
moi tous mes grands-parents étaient “partit” avant que j’ai l’âge de jouer dehors…
j’ai découvert l’apiculture lorsque j’habitait en Guyane quand j’avais entre 20 et 25 ans. une amie à moi m’a présenté le seul et unique apiculteur du département qui m’a gentiment expliqué son métier. j’ai été fasciné
quand je suis rentré en métropole quelques années plus tard et que mes parents m’ont secoué en me disant de me couper les cheveux et d’apprendre un métier j’ai répondu sans hésiter : l’apiculture !J’ai toujours eu un intérêt pour les choses de la nature, et les abeilles en particulier. Mais de loin seulement.
Lors de notre voyage de noce au Québec, un panneau au bord d’une route, “Musée de l’Abeille” attire mon attention. Et nous voilà en train de visiter la miellerie et tout et tout.
2 mois plus tard, ma femme me montre un article dans le quotidien local : “Un apiculteur passionné organise des cours pour débutants”.
Et bien allons voir de quoi il s’agit. Les cours débutent en janvier par de la théorie et les cours pratiques dès la visite de printemps vers fin mars. Nous sommes une sympathique petite équipe pendue aux lèvres de notre formateur. Sa passion est contagieuse et avant même d’avoir terminé les cours, j’achète un rucher équipé de 18 ruches dont 5 colonies qui ne demandent qu’à prospérer !
16 ans plus tard, j’ai toujours le nez dedans et c’est pas prêt de s’arrêterPour moi l agriculture en général est passionnante. En plus toutes les écoles publient leurs bouquins. Avec un bac littéraire c est assez simple les bouquins de BTS si on y passe du temps.
Une fois à la campagne et avec un tout petit atelier de percussions je me suis connecté sur ce forum au lieu de relire mes bouquins pour la vingtième fois.
J ai eu la chance de rencontrer tom12 et de bosser avec lui et ses super bécanes bois et sélections d abeilles.
Maintenant je vends des percus pour fabriquer des caisses!Pour moi c’est l’amour (oui n’ayons pas peur des mots !
) pour la nature en général (végétaux, animaux) que j’éprouve depuis mon enfance qui m’a guidée un peu par hasard vers l’apiculture. Point de grand-père ou autre proche qui en faisait, je dois mes débuts à ce site http://www.abeille-et-nature.com/ , dont le propriétaire est souvent contesté… Moi il m’a donné le virus et petit à petit j’en suis venue à acheter mon premier essaim à la mère d’un copain d’un de mes garçons…
tout en lisant quelques bouquins… puis en faisant un week-end de stage… inscription à ce forum par lequel j’ai appris pas mal de choses intéressante et rencontré quelques apis bien sympathiques…
puis inscription au rucher-école près de chez moi, où là cette année en particulier c’était régulièrement
) Bien sympathique le milieu apicole…
Magnifiques témoignages, qui pour la plupart, reflètent bien l’importance de faire découvrir cette aventure aux très jeunes enfants. C’est un encrage très puissant dont ils se souviennent toute leur vie: moments d’émerveillement à un âge où la peur ne veut rien dire pour eux.
L’enfant accorde une confiance totale à son grand-père et ça lui suffit; il ne se pose pas d’autre question. Cela peut être aussi, comme vous en témoignez, le départ d’une belle et passionnante aventure professionnelle: c’est plein d’espoir aussi. Merci à vous!
Pour ma part ce sont des copains d’Ardèche et de Haute Savoie qui m’ont passé un jour un vieux chapeau muni d’un voile pour aller visiter leurs ruches et ça m’a passionnée. Je me suis promis d’avoir moi aussi des ruches. Après avoir beaucoup bouquiné, je suis allée faire un stage chez un api pro voisin, le temps qu’arrive ma première colonie. Voilà c’est tout simple.En 5ème, pensionnaire dans un collège religieux le frère api, a demandé un volontaire pour l’aider au rucher,…. plus lecture du livre de Maeterlinck “La vie des abeilles”,… il n’en a pas fallu plus pour que je tombe dedans, et que pour le BEPC, je demande une ruche, alors qu’à l’époque, le vélo était la récompense classique pour couronner la réussite.
J’ai pratiqué jusqu’au service militaire, pour retomber dedans il y a 4 ans, après avoir vu une émission sur Nicolas GEANT.
je ne regrette qu’une chose, c’est de ne pas avoir recommencé 10 ans plus tôt.]Magnifiques témoignages, qui pour la plupart, reflètent bien l’importance de faire découvrir cette aventure aux très jeunes enfants. voila pourquoi chez moi on est apiculteur des le plus jeune age : 4 ans même pas peur elle les attrape a la main nue.
je n’arrive pas a insérer sa photo……)
Oui, merci d’avoir lancé ce post !
ça vaut toutes les présentations !
Bonjour,
Dans la fin des années 50 et jusqu’au début des années 70 , il y avait toujours deux ou trois ruches ,caisses en tronc de pyramide ,en planche de peuplier , posées sur un plateau supporté par quatre piquets d’acacia et abritées d’une tôle ondulée , au coin de la mare dans le petit pré accolé à notre petite ferme .Mon père cueillait parfois un essaim .En plein hivers ,par grand gel, à la nuit , mon père ,non fumeur , allumait alors une cigarette ,prenait une grosse jatte (la trappe),un couteau à pain ,et la lampe de poche Leclanché ;je le suivais évidemment .Il envoyait deux ou trois bouffées de fumée de cigarette au petit trou de vol , et soulevait délicatement la ruche et la retournait sur un des côtés , et découpait deux ou trois rayons sur les cotés du nid et les déposait dans la trappe , et remettait la ruche en place .
De retour dans l’huteau ,nous posions la trappe lourde d’un ou deux kilogrammes de miel en rayon , et ma mère posait un morceau de rayon dans une passoire sur un plat creux sur l’arrière de la cuisinière à bois .
Ce peu de miel est le meilleur que j’ai mangé ,on essayait de retrouver le goût du tilleul et de l’acacia , on le prenait surtout pour sucrer les tisanes de tilleul ou de feuilles de ronces , le soir , à la veillée , assis autour de la cuisinière Rosières , les pieds posés sur la plaque du four ouverte .Alors que je révisais mes leçons pour passer le Brevet , un après midi du mois de juin , seul à la maison ,j’entends la petite chèvre noire pleurer comme un bébé , je sors dans la cour et là , des abeilles partout , et la petite chèvre qui bêlait de plus en plus faiblement .
Elle avait enroulé la grande chaîne autour d’un piquet du rucher …
Je n’ai pas su quoi faire , j’ai pensé achever la pauvre bête avec la carabine , mais pas eu le courage .
Quand mes parents sont rentrés des champs , le calme était revenu , la chèvre ne bougeait plus , mon père la détacha et la mis à l’écurie où nous avons raclé au couteau des centaines de dards sur tout son corps .
Au matin , la chèvre était morte .
Suite à ça , mon père à rencontré l’apiculteur du marché de Louhans ,qui est venu récupéré les deux ruches .Quand mon père a pris sa retraite ,j’ai mis deux moutons dans un pré près de la rivière , et l’idée d’avoir des ruches me trottait dans la tête depuis toujours (un grand oncle avait aussi une ou deux ruches , juste pour le logis des abeilles , c’était un amoureux de la nature ,respectueux du vivant ,on ne parlait pas encore d’écologie …).
Un amis me céda deux langstroh ,il avait cinq ou six dadants .
C’était en 79 ; en 80 , j’ai construit des ruches langstroth suivant le livre de Grollier .Elles sont toujours là .C’était avant varroa .
Il y a eu des hauts et des bas.Les aléas de la vie …. ET maintenant la retraite avec toujours cette passion des abeilles et transmettre le peu de connaissance .
Aller , je vais faire des cadres .Belle histoire Mielpinpin.
j’ai eu plaisir à la lire . Merci
pour ma part, je marche dans les pas de mon grand père qui élevait des mouches à miel dans le verger, à la paysanne c’est a dire en autarcie .
Les ruches étaient posées sur une longueur de rail du train CBR qui traversait la montagne de Reims . c’était une voie étroite avec les traverses métalliques rivetées au rail
il avait récupéré un bout je ne sais ou et ca faisait un support comme un autre , posé sur une dalle béton datant de la 1ere guerre mondiale . C’est a cet endroit que les troufions venaient se requinquer , a l’arriere du front de Champagne distant de 15 km au bord de la riviere nommée la Vesle .
Anonymeil y a 9 années et 9 moisRang: ReineMessages: 159220 ptsFils de paysans, depuis ma sortie des études je voulais m’installer…
J’ai testé le maraîchage, un peu de paysan boulanger… Et j’hésitais à prendre cette voie…En 2010, un vieux copain apiculteur créé un rucher collectif pour y apprendre l’apiculture. En 2011 je savais quel chemin allait prendre mon installation.
En 2012/2013 j’ai arrêté le boulot et fait un BPREA.
Et me voilà à expérimenter et monter un petit cheptel ensuite.
Je n’ai aucun regret, je me remets en cause cette année parce que je visais les 200 colonies en 2016, ce qui est largement atteignable avec mes colonies actuelles, mais je me rend compte que ce “timing” m’est imposé par l’administration, alors je vais peut-être ralentir le rythme et aller plus doucement pour voir à quelle limite je veux aller.Je ne veux pas perdre le plaisir que j’ai à bichonner mes petites abeilles noires.
il y a 9 années et 9 moisRang: ReineMessages: 2391Nb de ruches: 15Localisation : 38500 Voiron, IsèreLycée agricole, essai en parc national, puis boulot ds l aménagement de rivières, j ai toujours eu la fibre nature. Puis j ai voulu etre berger mais trop compliqué de franchir le cap.
Ds les mont d’or, en balade les dimanches apm, on passait souvent devant un rucher. Plusieurs après je me décide de laisser un mot sur une ruche. 10 jours après coup de fil. Il a eu du mal a lire le numéro a cause du soleil…ca tient a pas grd chose, hein
On fixe un rdv car il comprend mon envie d’en savoir plus.
Oui sur place il me demande si j’ai deux heures devant moi.
Et la il me sort une vareuse et la c est un mélange de peur, je trouvais ca impressionnant mais tellement beau. On est resté 3a 4 heures ensemble.
Après j ai tout fait pour reprendre la section de mon CE entreprises qui avait qques ruches pour etre sur de pouvoir faire une formation sur deux ans mais j’étais déjà piqué par le venin de ce monde merveilleux des abeilles et de leurs environnement;)
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