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      Rang: Butineuse
      Messages: 448

      Pourquoi ne ferions nous pas une petite collection des proverbes, mots d’auteurs, chansons textes et poésies concernant les abeilles et le miel ? Ouai… pourquoi ? 8-) 8-) 8-)

      Je commencerai par un texte de nougaro “Petit taureau” on y parle d’un taureau mais aussi de la reine des abeilles…. très beau je trouve

      Je suis un petit taureau,
      Mais moi c’est pas pareil
      Je suis un petit taureau,
      Mais moi, en plein soleil,
      J’entrerai dans la reine,
      Dans la reine des abeilles

      Je suis sans doute un animal
      Doué de pouvoirs anormaux
      Je peux échapper au mal
      En jouant avec les mots

      Je ne serai plus taureau,
      Tonneau de sang vermeil
      Je n’aurai plus au garrot
      Ce collier de groseilles
      J’entrerai dans la reine,
      Dans la reine des abeilles

      À partir de nos épousailles,
      La morale va basculer
      La reine va crier aïe !
      Et moi je dirai olé !

      Je la matadorerai
      Avec mon appareil
      Un bourdonnement doré
      Emplira vos oreilles
      Quand j’entrerai dans la reine,
      Dans la reine des abeilles

      Et si la reine tue ses amants
      Comme l’arène tue ses taureaux,
      Je crèverai vaillamment
      Avec du miel aux naseaux !
      On se souviendra de mon sort
      Peut être, deviendrai je un mythe
      J’ai rêvé d’un taureau mort
      Sous une pluie de marguerites…

      Auteurs : Claude NOUGARO – Compositeurs : Claude Nougaro / Maurice Vander

      Pour commencer la semaine c’est chouette non ? ;)

        Rang: Reine
        Messages: 1210

        Bonjour

        Les abeilles de Bourvil :

        http://www.youtube.com/watch?v=QZCoi1-F8Dg

          Rang: Reine
          Messages: 2012
          -1 pt

          moin focaliser sur l’abeille mais sa en parle un peu.C’est pas tout jeune mais dans un autre style.
          Ludwig von 88 “30 millions d’amis”

            Rang: Reine
            Messages: 2921

            L’abeille

            Quand l’abeille, au printemps, confiante et charmée,
            Sort de la ruche et prend son vol au sein des airs,
            Tout l’invite et lui rit sur sa route embaumée.
            L’églantier berce au vent ses boutons entr’ouverts ;
            La clochette des prés incline avec tendresse
            Sous le regard du jour son front pâle et léger.
            L’abeille cède émue au désir qui la presse ;
            Ella aperçoit un lis et descend s’y plonger.
            Une fleur est pour elle une mer de délices.
            Dans son enchantement, du fond de cent calices.
            Elle sort trébuchant sous une poudre d’or.
            Son fardeau l’alourdit, mais elle vole encor.
            Une rose est là-bas qui s’ouvre et la convie ;
            Sur ce sein parfumé tandis qu’elle s’oublie,
            Le soleil s’est voilé. Poussé par l’aquilon,
            Un orage prochain menace le vallon.
            Le tonnerre a grondé. Mais dans sa quête ardente
            L’abeille n’entend rien, ne voit rien, l’imprudente !
            Sur les buissons en fleur l’eau fond de toute part ;
            Pour regagner la ruche il est déjà trop tard.
            La rose si fragile, et que l’ouragan brise,
            Referme pour toujours son calice odorant ;
            La rose est une tombe, et l’abeille surprise
            Dans un dernier parfum s’enivre en expirant.
            Qui dira les destins dont sa mort est l’image ?
            Ah ! combien parmi nous d’artistes inconnus,
            Partis dans leur espoir par un jour sans nuage,
            Des champs qu’ils parcouraient ne sont pas revenus !
            Une ivresse sacrée aveuglait leur courage ;
            Au gré de leurs désirs, sans craindre les autans,
            Ils butinaient au loin sur la foi du printemps.
            Quel retour glorieux l’avenir leur apprête !
            A ces mille trésors épàrs sur leur chemin
            L’amour divin de l’art les guide et les arrête :
            Tout est fleur aujourd’hui, tout sera miel demain.
            Ils revenaient déjà vers la ruche immortelle ;
            Un vent du ciel soufflait, prêt à les soulever.
            Au milieu des parfums la Mort brise leur aile ;
            Chargés comme l’abeille, ils périssent comme elle
            Sur le butin doré qu’ils n’ont pas pu sauver.

            Louise Ackermann, Contes et poésies (1863)

              Rang: Butineuse
              Messages: 282

              Wenn d’erschte Sonnestrahle stupfe
              Un d’wisse Schneeglöcke schlupfe
              Wenn es bleejt an da Wiedebaim
              Kommt au Läwe in’s Immeheim

              Quand pointent les premiers rayons de soleil
              Et éclosent les blanches perce neiges
              Quand fleurissent les saules
              La vie commence aussi dans les ruches

              Donc encore un peu de patience…

                Rang: Reine
                Messages: 2815

                Sprisst Du Züritütscht ?!?! t’s hät I’ nie geglaübt !!

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                  Rang: Butineuse
                  Messages: 448

                  8-) 8-) 8-) L’Abeille et le Papillon … Paroles Henri Salvador et Maurice Pon Musique Henri Salvador 1953

                  Une abeille un jour de printemps
                  Voletait, voletait gaiement
                  Sur la rose bruyère en fleur
                  Dont si douce est l’odeur

                  Au pied de la bruyère en fleur
                  Une pauvre chenille en pleur
                  Regardait voler dans le ciel
                  La petite et son miel

                  Et la pauvre chenille en sanglots
                  Lui disait “Je vous aime”
                  Mais l’abeille là-haut, tout là-haut
                  N’entendait pas un mot

                  Cependant que les jours passaient
                  La chenille toujours pleurait
                  Et l’abeille volait gaiement
                  Dans le ciel du printemps

                  Après avoir pleuré jusqu’à la nuit
                  Notre chenille s’endormit
                  Mais le soleil de ses rayons
                  Vint éveiller un papillon

                  Et sur une bruyère en fleur
                  Notre abeille a donné son coeur
                  Tandis que chantaient les grillons,
                  Au petit papillon

                  Ma petite histoire est finie
                  Elle montre que dans la vie
                  Quand on est guidé par l’amour,
                  On triomphe toujours

                  Charmant non ?

                    Rang: Reine
                    Messages: 2921

                    Les Frelons et les mouches à miel

                    A l’oeuvre on connaît l’Artisan.
                    Quelques rayons de miel sans maître se trouvèrent :
                    Des Frelons les réclamèrent ;
                    Des Abeilles s’opposant,
                    Devant certaine Guêpe on traduisit la cause.
                    Il était malaisé de décider la chose.
                    Les témoins déposaient qu’autour de ces rayons
                    Des animaux ailés, bourdonnants, un peu longs,
                    De couleur fort tannée, et tels que les Abeilles,
                    Avaient longtemps paru. Mais quoi ! dans les Frelons
                    Ces enseignes étaient pareilles.
                    La Guêpe, ne sachant que dire à ces raisons,
                    Fit enquête nouvelle, et pour plus de lumière
                    Entendit une fourmilière.
                    Le point n’en put être éclairci.
                    “De grâce, à quoi bon tout ceci ?
                    Dit une Abeille fort prudente,
                    Depuis tantôt six mois que la cause est pendante,
                    Nous voici comme aux premiers jours.
                    Pendant cela le miel se gâte.
                    Il est temps désormais que le juge se hâte :
                    N’a-t-il point assez léché l’Ours ?
                    Sans tant de contredits, et d’interlocutoires,
                    Et de fatras, et de grimoires,
                    Travaillons, les Frelons et nous :
                    On verra qui sait faire, avec un suc si doux,
                    Des cellules si bien bâties. ”
                    Le refus des Frelons fit voir
                    Que cet art passait leur savoir ;
                    Et la Guêpe adjugea le miel à leurs parties.
                    Plût à Dieu qu’on réglât ainsi tous les procès !
                    Que des Turcs en cela l’on suivît la méthode !
                    Le simple sens commun nous tiendrait lieu de Code ;
                    Il ne faudrait point tant de frais ;
                    Au lieu qu’on nous mange, on nous gruge,
                    On nous mine par des longueurs ;
                    On fait tant, à la fin, que l’huître est pour le juge,
                    Les écailles pour les plaideurs.

                    Jean de la Fontaine
                    Livre I, fable 21.

                      Rang: Reine
                      Messages: 2815

                      [b]
                      Plût à Dieu qu’on réglât ainsi tous les procès !
                      Que des Turcs en cela l’on suivît la méthode !
                      Le simple sens commun nous tiendrait lieu de Code ;
                      Il ne faudrait point tant de frais ;
                      Au lieu qu’on nous mange, on nous gruge,
                      On nous mine par des longueurs ;

                      Tristement actuel comme vision de la justice…

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                        Rang: Butineuse
                        Messages: 448

                        Un peu d’Amour :kiss: :kiss: :kiss:

                        :kiss: L’abeille et la fleur … – Khalil Gibran – 8-) 8-) 8-)

                        “Allez à vos champs et à vos jardins,

                        et vous apprendrez que c’est le plaisir

                        de l’abeille de butiner le miel de la fleur.

                        Mais, c’est aussi le plaisir de la fleur

                        de céder son miel à l’abeille.

                        Car, pour l’abeille,

                        la fleur est une source de vie.

                        Et, pour la fleur,

                        une abeille est une messagère d’amour.

                        Et, pour les deux,
                        abeille et fleur,

                        donner et recevoir le plaisir
                        sont un besoin et une extase.”

                        et celui là très beau du Cantique des cantiques

                        :kiss: Tes lèvres, ma fiancée,
                        Distillent le miel vierge.
                        Le miel et le lait
                        Sont sous ta langue…
                        J’entre dans mon jardin,
                        Ma soeur, ma fiancée.

                        Cantique des cantiques (4, 11 ; 5, 1)

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                          Messages: 448

                          et trois proverbes…sur le thème du mot , du mensonge et de la vérité

                          8-) Avec du miel on avalerai un burin (proverbe russe)

                          8-) Pourquoi te servir de poison, si tu peux tuer avec du miel. (Proverbe persan)

                          8-) Quand tu lances la flèche de la vérité, trempe la pointe dans du
                          miel. (Proverbe Arabe)

                          Vous dormez ? :lol:

                            Rang: Reine
                            Messages: 2921

                            Non non, on te suit. :) Bravo pour ces recherche. Très beau texte de Gibran.

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                              Rang: Butineuse
                              Messages: 448

                              8-) 8-) 8-) Parce que j’aime Eluard… parce que ma vie à un moment à sa poésie fut liée, parce que parfois il mets des abeilles dans ses mots, parce que les apis sont des poètes… :) cadeau ;)

                              Une citation : (Phénix 1951)

                              La ruche de ta chair sous l’unique soleil
                              Dora d’unique miel mon ciel qui s’éveillait…

                              et deux poèmes :

                              Puisqu’il le faut
                              Poème de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard

                              Dans le lit plein ton corps se simplifie
                              Sexe liquide univers de liqueur
                              Liant des flots qui sont autant de corps
                              Entiers complets de la nuque aux talons
                              Grappe sans peau grappe-mère en travail
                              Grappe servile et luisante de sang
                              Entre les seins les cuisses et les fesses
                              Régentant l’ombre et creusant la chaleur
                              Lèvre étendue à l’horizon du lit
                              Sans une éponge pour happer la nuit
                              Et sans sommeil pour imiter la mort.

                              Frapper la femme monstre de sagesse
                              Captiver l’homme à force de patience
                              Doucer la femme pour éteindre l’homme
                              Tout contrefaire afin de tout réduire
                              Autant rêver d’être seul et aveugle.

                              Je n’ai de cœur qu’en mon front douloureux.

                              L’après-midi nous attendions l’orage
                              Il éclatait lorsque la nuit tombait
                              Et les abeilles saccageaient la ruche
                              Puis de nos mains tremblantes maladroites
                              Nous allumions par habitude un feu
                              La nuit tournait autour de sa prunelle
                              Et nous disions je t’aime pour y voir.

                              Le temps comblé la langue au tiers parfum
                              Se retenait au bord de chaque bouche
                              Comme un mourant au bord de son salut
                              Jouer jouir n’était plus enlacés
                              Du sol montait un corps bien terre à terre
                              L’ordre gagnait et le désir pesait
                              Branche maîtresse n’aimait plus le vent

                              Par la faute d’un corps sourd
                              Par la faute d’un corps mort
                              D’un corps injuste et dément.

                              8-) 8-) 8-) et celui- ci…

                              Toutes les choses au hasard
                              Tous les mots dits sans y penser
                              Et qui sont pris comme ils sont dits
                              Et nul n’y perd et nul n’y gagne

                              Les sentiments à la dérive
                              Et l’effort le plus quotidien
                              Le vague souvenir des songes
                              L’avenir en butte à demain

                              Les mots coincés dans un enfer
                              De roues usées de lignes mortes
                              Les choses grises et semblables
                              Les hommes tournant dans le vent

                              Muscles voyants squelette intime
                              Et la vapeur des sentiments
                              Le coeur réglé comme un cercueil
                              Les espoirs réduits à néant

                              Tu es venue l’après-midi crevait la terre
                              Et la terre et les hommes ont changé de sens
                              Et je me suis trouvé réglé comme un aimant
                              Réglé comme une vigne

                              A l’infini notre chemin le but des autres
                              Des abeilles volaient futures de leur miel
                              Et j’ai multiplié mes désirs de lumière
                              Pour en comprendre la raison

                              Tu es venue j’étais très triste j’ai dit oui
                              C’est à partir de toi que j’ai dit oui au monde
                              Petite fille je t’aimais comme un garcon
                              Ne peut aimer que son enfance

                              Avec la force d’un passé très loin très pur
                              Avec le feu d’une chanson sans fausse note
                              La pierre intacte et le courant furtif du sang
                              Dans la gorge et les lèvres

                              Tu es venue le voeu de vivre avait un corps
                              Il creusait la nuit lourde il caressait les ombres
                              Pour dissoudre leur boue et fondre leurs glacons
                              Comme un oeil qui voit clair

                              L’herbe fine figeait le vol des hirondelles
                              Et l’automne pesait dans le sac des ténèbres
                              Tu es venue les rives libéraient le fleuve
                              Pour le mener jusqu’à la mer

                              Tu es venue plus haute au fond de ma douleur
                              Que l’arbre séparé de la forêt sans air
                              Et le cri du chagrin du doute s’est brisé
                              Devant le jour de notre amour

                              Gloire l’ombre et la honte ont cédé au soleil
                              Le poids s’est allégé le fardeau s’est fait rire
                              Gloire le souterrain est devenu sommet
                              La misère s’est effacée

                              La place d’habitude où je m’abêtissais
                              Le couloir sans réveil l’impasse et la fatigue
                              Se sont mis à briller d’un feu battant des mains
                              L’éternité s’est dépliée

                              O toi mon agitée et ma calme pensée
                              Mon silence sonore et mon écho secret
                              Mon aveugle voyante et ma vue dépassée
                              Je n’ai plus eu que ta présence

                              Tu m’as couvert de ta confiance.

                              DEX
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                                Messages: 448

                                8-) 8-) 8-) Proverbes d’ailleurs …

                                « Les abeilles ont leur reine et les cigognes leur conducteur. »
                                de Proverbe danois

                                « Une poignée d’abeilles vaut mieux qu’un sac de mouches. »
                                de Proverbe arabe

                                « Les mots sont comme les abeilles : ils ont le miel et l’aiguillon. »
                                de Proverbe suisse

                                « L’abeille brusque-t-elle le jasmin ? »
                                de Proverbe persan

                                « Le savant qui ne met pas en pratique son savoir est une abeille qui ne donne pas de miel. »
                                de Proverbe persan

                                « Humble comme un agneau, diligente comme une abeille, belle comme un oiseau de paradis, fidèle comme une tourterelle. »
                                de Proverbe russe

                                :)ry: Hé Hoooooo vous m’aidez un peu ? j’me sens seul là ! remarquez c’est pas grave je vais continuer tranquillement :laugh: :laugh: :laugh:

                                  Rang: Reine
                                  Messages: 2921

                                  Ode XVI (L’Amour piqué par une abeille)

                                  Le petit enfant Amour
                                  Cueillait des fleurs à l’entour
                                  D’une ruche, où les avettes
                                  Font leurs petites logettes.

                                  Comme il les allait cueillant,
                                  Une avette sommeillant
                                  Dans le fond d’une fleurette
                                  Lui piqua la main douillette.

                                  Sitôt que piqué se vit,
                                  « Ah, je suis perdu ! » ce dit,
                                  Et, s’en courant vers sa mère,
                                  Lui montra sa plaie amère ;

                                  « Ma mère, voyez ma main,
                                  Ce disait Amour, tout plein
                                  De pleurs, voyez quelle enflure
                                  M’a fait une égratignure ! »

                                  Alors Vénus se sourit
                                  Et en le baisant le prit,
                                  Puis sa main lui a soufflée
                                  Pour guérir sa plaie enflée.

                                  « Qui t’a, dis-moi, faux garçon,
                                  Blessé de telle façon ?
                                  Sont-ce mes Grâces riantes,
                                  De leurs aiguilles poignantes ?

                                  Nenni, c’est un serpenteau,
                                  Qui vole au printemps nouveau
                                  Avecques deux ailerettes
                                  Ça et là sur les fleurettes.

                                  Ah ! vraiment je le connois,
                                  Dit Vénus ; les villageois
                                  De la montagne d’Hymette
                                  Le surnomment Mélissette.

                                  Si doncques un animal
                                  Si petit fait tant de mal,
                                  Quand son alène époinçonne
                                  La main de quelque personne,

                                  Combien fais-tu de douleur,
                                  Au prix de lui, dans le coeur
                                  De celui en qui tu jettes
                                  Tes amoureuses sagettes ? »

                                  Pierre de Ronsard, Odes, livre IV (1550)

                                  DEX
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                                    Messages: 448

                                    :) Merci Nouna… c’est très mignon… ;)

                                      Rang: Reine
                                      Messages: 2815

                                      :)ry: Hé Hoooooo vous m’aidez un peu ? j’me sens seul là ! remarquez c’est pas grave je vais continuer tranquillement :laugh: :laugh: :laugh:

                                      Ben tu sais nous n’avons pas tous ton talent… chacun le sien mais nous n’avons pas tous le même sinon nous serions interchangeables au lieu d’être complémentaires !

                                      Donc continue,on suit avec plaisir même si on ne peut pas mener la revue [sub] 8-)[/sub]

                                        Rang: Reine
                                        Messages: 7371

                                        la revue mais avec des filles en plumes autour de DEX :lol:

                                        DEX
                                          Rang: Butineuse
                                          Messages: 448

                                          Genre comme ça mais avec des filles ?

                                            Rang: Reine
                                            Messages: 2921

                                            Tiens Dex, on continue…
                                            (et on laisse ces moqueurs… :whistle: )

                                            CHANSON DE JUIN

                                            La rose fraîche et vermeille
                                            Ouvre son cœur à l’abeille ;
                                            La blonde fille du ciel

                                            Buvant son âme odorante,
                                            Sur la fleur s’endort mourante,
                                            Ivre d’arôme et de miel.

                                            Cette rose, c’est ta bouche.
                                            Oh ! bienheureuse la mouche
                                            Pour qui la fleur doit s’ouvrir !
                                            Qui du miel dont tu me sèvres,
                                            Un jour, pourra sur tes lèvres
                                            Boire l’ivresse et mourir !

                                            Auguste Lacaussade, Etudes Poétiques. (1815/1897)

                                          20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 157)
                                          • Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.
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