- Ce sujet contient 42 réponses, 10 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
cotentin50, le il y a 10 années et 6 mois.
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J’ai lu récemment un article dans la revue “le courrier de la nature” consacré au pique-prune.
C’est un insecte qui vit toute sa vie dans une cavité d’arbre… “Elles consomment des fragments de bois sain ou en décomposition(….) les pratiques aricoles traditionnelles séculaires (bocages, vergers haute tige) ont généré la formation de cavités (…) ces paysages agraires recelaient de vastes habitats (…) pour notre coléoptère avant les remembrements agricoles.”
C’est un insecte en voie de disparition, car inféodé aux vieux arbres, il ne résiste plus que dans quelques îlots régionaux.Je n’ai pas trouvé d’article sur l’interaction entre abeilles et pique-prunes dans les arbres… (?) Sujet à compléter, donc.
Alors, une petite devinette :
Le nom de la photo donne une indication ou une fausse piste
?
Non c’est bien… des crottes de fausse-teigne comme que c’est marqué !
Bien vu FranzyLa prochaine fois, pense à changer le nom de ta photo !
Au fait, pourquoi as-tu mis ça dans le sujet “auxiliaires” ???C’est vrai que la fausse-teigne n’est pas vraiment un auxiliaire
Quand je pensais “auxiliaires”, je pensais en fait à toute la faune que l’on peut trouver dans ou à proximité des ruches. J’essayerai de prendre des photos au fur et à mesure des perce-oreilles, escargots, fourmis, limaces, araignées, coléoptères, papillons et foultitude d’insectes minuscules que je peux observer tout au long de l’année.
Écoute, j’ai vraiment cru que tu l’avais fait exprès pour me (nous) mettre sur une fausse piste.
Parce que la photo (c’est avec un fort grossissement,au fait ?) entre la netteté parfaite, l’éclairage que on-se-croirait-en-studio, les contrastes et le jeu entre les formes et les couleurs, on dirait des boules de gomme, ou du caramel, enfin quelque chose d’appétissant [sub]
:oops:[/sub] .
Ahahaha bon appétit !
C’est une photo en mode macro, ces “bonbons” ne font pas plus d’1 mm. Au début, je pensais à des graines vu la forme mais bon là c’est plutôt l’engrais :pIci une photo trouvée sur le net qui illustre bien la taille : http://www.omafra.gov.on.ca/french/food/inspection/bees/waxmoth-f9full.jpg
Tu sais Gargamiel, quand on a ouvert ce sujet, je pensais davantage à des auxilaires en lien avec les abeilles. Je dois avouer que depuis, ça me turlupine et finalement je dois avouer que je n’en vois pas beaucoup.
Les auxiliaires tels qu’on les conçoit en général, sont ceux qui aident à une activité humaine (agriculture par exemple). Mais en apiculture, est-ce qu’il en existe ? J’ai parlé du pique-prune, il vit dans un arbre et fabrique du compost, c’est bon pour l’écosystème, c’est clair. Mais pour l’essaim qui est dans le même arbre ? Y a t-il une incidence ? C’est ça qui serait intéressant de savoir. J’ignore si des recherches ont été faites là-dessus.
En fouinant dans ma littérature naturaliste, j’ai mis la main sur un autre n° du Courrier de la Nature (n° 196, janvier 2002), consacré aux abeilles. Il en ressort ce que l’on sait déjà : c’est surtout l’abeille qui est un auxiliaire, et pas des moindres. Je me permets d’en résumer quelques passages (chapitre “pollinisation”) :
– L’abeilles et la fleur sont liées par des relations bénéfiques pour chacune, qui les a faites évoluer ensemble depuis environ 100 millions d’années. A tel point qu’il existe plus de 20 000 espèces d’abeilles dans le monde, qui agissent de concert avec plus de 80 % des plantes à fleurs.
– L’incidence de la pollinisation par les abeilles est difficile à mesurer (…) En plus d’assurer la pollinisation qui a une incidence sur la production de semences (70 % pour l’oignon), la qualité germinative des graines est également impactée (+10 % grâce à l’intervention des abeilles). Cela contribue à réduire les risques de dégénérescence par consanguinité, favorise la biodiversité végétale, ce qui est indispensable pour les cultures humaines (fruitiers, légumes, etc.).
– A noter : il arrive qu’au sein d’un voyage, les butineuses visitent plusieurs espèces, dont certaines par “erreur”. Ces erreurs ajoutées aux transferts de pollens entre ouvrières favorisent les croisements entre espèces (qui ne se seraient jamais croisées autrement), ce qui favorise l’évolution des espèces végétales.
Ci-joint une photo d’une abeille ancienne prise dans l’ambre.
Merci docteur Nouna [sub]8-)[/sub] !
Comme auxiliaires de l’abeille je n’en vois qu’un pour ma part : le(s) puceron(s) qui permettent des récoltes de miellat.
Merci franz j’allais le dire……..
Y as aussi dans la meme veine des bourdons qui ecarte ou perce certaines fleurs qui permettent ainssi aux zaza d’acceder au precieu nectar…..
Mais ce ne sont pas des auxiliaire de la ruche a proprement parler.et mon pseudo-scorpion c’est pas un auxilliaire de la ruche ça ?
et mon pseudo-scorpion c’est pas un auxilliaire de la ruche ça ?
C’est quoi ton pseudo-scorpion ?
Nouna,
TonPique prune, c’est donc une Citoine et pour répondre à ta question, je pense qu’il ne fait pas bon ménage avec les zazas.
Tu vas sur gougoule et tu verras des beebees qui chassent un pique prune qui veut rentrer dans la rucheDEX écrit:
et mon pseudo-scorpion c’est pas un auxilliaire de la ruche ça ?J’ai rien compris, et pourtant je suis du signe du Scorpion
Le voilà le pseudo-scorpion
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