Prévisions météo à long terme

Dans mon premier essai avec Meteox je n’avais pas tout compris… c’est excellent l’animation radar, incrémentée par tranches de 30′ c’est même très précis ; et comme tu dis il ne faut pas vouloir trop zoomer, du coup c’est très “parlant”. Marrant de voir comme les masses d’air humide viennent buter sur les reliefs et y passent un moment avant de les franchir (même si quand on est dessous on constate bien que ça dure…).

Pour les oignons j’ai toujours entendu le truc mais je n’y ai jamais vraiment pris garde… il faudrait noter à l’automne le nombre et l’épaisseur des peaux et vérifier à posteriori ce à quoi on s’attendait. Sinon ça fait comme dans la blague que Pascal citait l’autre jour pour les initiés, d’ailleurs la voici en entier :

C’est un trappeur qui s’est installé dans la forêt, loin de toute implantation de blancs mais près d’un village d’indiens. Il s’est construit une solide maison en rondins et la première année, dès qu’il sent les températures baisser, il tient à avoir une provision de bois suffisante pour l’hiver et commence à abattre des arbres morts. Le deuxième jour, alors qu’il est en train de débiter son deuxième chablis, il voit qu’un indien le regarde…
“- Eh, salut ! j’finis de couper c’rondin pis je m’fais un café, si tu veux l’boire avec moi ?
– Non, merci Biligaana, je pars chasser. Et à mon retour je devrai couper du bois moi aussi.
– Ouais, l’hiver arrive ; tu crois qu’il sera froid ?
– Oui, hiver être froid cette année.
– Bon, ben, j’ai bien fait d’m’y prendre tôt. Mais reviens quand tu veux pour e’l’boire, c’café.”
Une fois l’indien parti, le chablis débité, le trappeur réfléchit que si l’indien qui est du coin, pense que l’hiver sera rude, il ferait bien de stocker vraiment pas mal de bois, et abat encore deux arbres.
Il est en train de les débiter le lendemain quand un autre indien qui passait s’arrête pour le regarder travailler et après quelques blabla de politesse, il lui dit :
“-tu vois, j’coupe beaucoup d’bois c’t’année pasqu’on dit q’l’hiver s’ra froid, alors ben faut que j’en aie assez.
– Biligaana sage, hiver long et très froid cette année.”
L’indien parti, le trappeur finit de débiter ses deux troncs, se fait un café, et se dit que si les indiens pensent que l’hiver va être très froid alors qu’ils sont habitués, il n’en a probablement pas stocké assez. Il reprend hache et scie et abat encore trois arbres.
Il est en train de finir de les débiter trois jours plus tard quand il s’aperçoit qu’un indien est près de lui et le regarde travailler en silence.
Il engage la conversation puis dit :
“Allez, j’vais finir d’couper mon bois, vu qu’vous autres indiens vous dites qu’hiver s’ra froid c’t’année.
– Ca oui, hiver long, et sûrement très-très froid cette année.
– Bon ben alors c’est super qu’j’m’y sois mis tôt, j’vais p’têt même en mettre encore un ou deux d’côté.
Il réfléchit un instant et ajoute :
Mais dis-moi, pour que j’sache y faire moi aussi, comment qu’vous autres vous savez qu’l’hiver va êt’froid ?
Et l’indien lui répond tranquillement :
Quand hiver très froid, homme blanc couper beaucoup de bois.“