- Ce sujet contient 30 réponses, 12 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
tarakelias, le il y a 13 années et 4 mois.
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Hello tous !
Vous savez que je suis un débutant, depuis moins d’un an.
Aujourd’hui j’ai eu une “attaque” inhabituellement violente.
Belle journée, donc vers midi j’ai voulu poser une 2e hausse sur une ruche dont la 1e est pleine. Normalement, en ce moment, je peux approcher, enlever le toit ou même le couvre cadre sans souci et sans enfumer, les abeilles sont trés calmes et occupée à l’extérieur.Cette fois, à peine soulevé le toit qu’en 2 secondes je suis attaqué en règle. Ça pique à fond ! Je pose tout de même la 2e hausse sous la 1e, ce qui prends 10 secondes, mais c’était déjà devenu ingérable ! Abeilles en tourbillons, super agressives, qui piquaient à traver la vareuse, entraient dessous, attaquaient même les chevaux dans le pré. J’ai battu en retraite sans pouvoir m’en débarrasser.
Bilan une trentaine de piqures. Quand je suis ressorti de la maison (500m des ruches), 20mn plus tard, il en trainait encore qui m’ont à nouveau foncé dessus.Qu’est-ce que j’ai mal fait pendant ces quelques secondes pour que ça arrive ? Est-ce le seul fait de n’avoir pas enfumé, ou je suis arrivé à un mauvais moment, ou quoi ?
Elles ont cru que tu venais ENLEVER la hausse. Dés qu’elles ont des provisions à défendre, elles deviennent intraitables.
Ah je comprends ! C’est donc bien encore une erreur de débutant !
Merci Blaireaudesbois !C’est vraiment l’erreur typique ! ça me rappelle ce que disait le prof : “vous devez penser comme les abeilles”.
Elles ont cru que tu venais ENLEVER la hausse. Dés qu’elles ont des provisions à défendre, elles deviennent intraitables.
Salut
OU: il y a des CR dans la ruche ?oui il y avait eu des CR, cette ruche avait essaimé la semaine dernière.
il y a 13 années et 4 moisRang: ReineMessages: 1605Localisation : Rue des Rosiers, 58360 Saint-H1 ptdes fois le couvain se trouve dans la hausse ou entre hausse et corps (cellules de mâles), avec aussi possibilité de soudure par la cire : quand tu bouges la hausse ça éventre le couvain et ça peut secouer un cadre de corps avec pour peux que tu n’aies pas trop enfumé et qu’elles soient déjà stressées gare à tes fesses je me suis fait avoir 1 fois avec 1 cadre venu avec la hausse juste le temps de remettre tout et partir en courant !
L’enlèvement des hausses ici se passe sans problèmes.
Lorsque je dois visiter les colonies sur lesquelles les hausses sont posées, je n’ai pas le temps de traiter tout le monde dans la douceur et de leur demander la permission.
Deux coups de lève-cadres pour décoller la hausse et la ruche s’offre à la visite. Il n’y a jamais de problème.Cette année, où je trouve mes colonies sévères avec moi, je note que : les colonies pourvues d’une hausse me laissent tranquille. Celles qui n’en ont pas, qui ont donc démarré plus lentement, celles-là sont vilaines. Mais cela se terminera dès que tout le monde aura recouvré ses réserves normales.
Le temps orageux n’est pas propice à l’ouverture des ruches .
Les abeilles vous le rappellent !Oui je n’avais jamais eu ce pb, même en enlevant les hausses. Hier c’était une belle journée, soleil et calme.
J’imagine bien que c’est assez banal comme événement, mais j’avoue que ça m’a foutu un coup ! Douloureux des dizaines de piqures, et pour le moral c’est assez flippant ! C’est incroyable comme c’est fulgurant et sans sommations, pris dans un tourbillon déchaîné, des abeilles entrées sous la veste, sous le voile, qui piquent le cou, les poignets, les jambes ! Et il faut encore prendre le temps de bien remettre la hausse, le toit avant de détaler…
Tant pis pour mon orgueil, mais j’ai vraiment eu peur après coup… Puis vient le doute… D’avoir merdé comme ça, par routine ou excès de confiance, j’aurais pu provoquer un accident plus grave s’il y avait eu des gens dans les alentours. Quand j’ai vu comment elles harcelaient mes chevaux, après, qui pourtant étaient dans le pré voisin…
Vous aussi ça vous a un peu ébranlé, votre première attaque ?
Oui je n’avais jamais eu ce pb, même en enlevant les hausses. Hier c’était une belle journée, soleil et calme.
J’imagine bien que c’est assez banal comme événement, mais j’avoue que ça m’a foutu un coup ! Douloureux des dizaines de piqures, et pour le moral c’est assez flippant ! C’est incroyable comme c’est fulgurant et sans sommations, pris dans un tourbillon déchaîné, des abeilles entrées sous la veste, sous le voile, qui piquent le cou, les poignets, les jambes ! Et il faut encore prendre le temps de bien remettre la hausse, le toit avant de détaler…
Tant pis pour mon orgueil, mais j’ai vraiment eu peur après coup… Puis vient le doute… D’avoir merdé comme ça, par routine ou excès de confiance, j’aurais pu provoquer un accident plus grave s’il y avait eu des gens dans les alentours. Quand j’ai vu comment elles harcelaient mes chevaux, après, qui pourtant étaient dans le pré voisin…
Vous aussi ça vous a un peu ébranlé, votre première attaque ?
Bonjour,
Les abeilles piquent !
C’est pourquoi ,il faut TOUJOURS avoir un enfumoir bien allumé avec une abondante fumée blanche .
C’est la SEULE façon de calmer l’agressivité des abeilles .
On n’ouvre JAMAIS une ruche sans avoir enfumer à l’entrée (un peu) .
Tenez vous derrière la ruche ,avec un dégagement facile .
En soulevant le couvre cadre ,on enfume sur le haut des cadres pour refouler les abeilles .Et on surveille toujours les abeilles qui remontent ,hop un petit coup de fumée et elles redescendent .Ne pas cogner , avoir des gestes doux et sures .Surveiller aussi l’entrée , si les gardiennes sortent ,enfumez .
Et si vous voyez de l’agressivité , abrégez la visite tout en remettant tout en place .Oui ce sont les fondamentaux ! Mais on a vite fait de se dire “oh là yen a que pour 10 secondes, ça ira” et paf !
Le temps que tu te rapellera de cette attaque ca ne t’arrivera plus, tu iras toujours avec l’enfumoir ^^
Je me suis fait allumer lors de ma visite de mars, 8 piqures localisées sur la cheville droite, résultat : cheville enflée pendant 4 jours et 4 jours de béquilles.
Sur cette ruche, les visites d’avril n’ont pas été violentes, aucune agressivité, je pense que ca dépend du taux de remplissage de la ruche niveau réserves.C’est rigolo les injonctions qu’on peut lire ….
Aujourd’hui, reprise du travail de visites complètes ………. sans enfumer. C’est beaucoup plus pratique pour localiser rapidement les reines et puis, quand y a pas besoin ………. pourquoi faire?c’est vrai, mais toi Anteis tu n’as pas le même niveau que moi ! Là où j’ai pensé pouvoir ne pas enfumer pour une opération de 15 secondes, toi tu aurais peut-être repéré un signe ou qqchose qui t’aurait alerté
Tu es gentil de me prêter des super pouvoirs………..
Non, c’est simplement un problème récurrent de comportement.
Si tes abeilles sont comme ça tout le temps, un petit changement de reine leur fera du bien.Travailler sans enfumoir, c’est un choix, mais depuis ma petite expérience, je garde en tête que je travaille avec des êtres vivants dont les réactions ne sont pas toujours prévisibles.
Ca prend pas bien longtemps pour un amateur qui n’a que quelques ruches à visiter d’allumer l’enfumoir par sécurité, quitte à ne pas s’en servir. Après c’est sur que si tu as 200 ruches et que tu peux te passer de l’enfumoir, tu gagneras du temps dans ton travail!
Anteis, tu es vraiment le seul que j’aie entendu préconiser de travailler sans fumée. Je ne dis pas que ce n’est pas bien, mais juste que le conseil habituel, répété par tous les anciens et figurant dans tous les bouquins, c’est plutôt qu’on peut ouvrir sans voile si on l’a oublié, mais jamais sans enfumoir…
Mais un briquet égaré et celui de secours disparu (sans doute le sale gosse de la photo, ah les parents d’aujourd’hui, etc.
) m’ont obligé à faire une visite sans fumée il y a un mois et… elle s’est très bien passée.
Quand aux super-pouvoirs, à défaut de la langue des signes, il faudrait apprendre la langue des phéromones…
@ Nicot : Sur le fond du problème je pense que l’agressivité brutale dit que ta ruche est orpheline car c’est un symptôme fréquent, au moins dans mon rucher
.
Les anciens, les bouquins, cela ne colle pas toujours avec la réailté. Beaucoup se contentent de résumer divers ouvrages, de faire d’un cas une généralité, manquant d’inspiration, on écrit n’importe quoi.
Les abeilles doivent rester calmes sur les cadres quand on ouvre.
Si ce n’est pas le cas, il faut s’interroger : est-ce accidentel ou une généralité à chaque ouverture d’une ruche bien précise?De plus, même si parfois elles sont un peu agitées, il ya agitation et agitation.
Prêtez-y attention : avec les carnica, c’est classique.
Ou bien la reine est “mauvaise” et les abeilles attaquent (pas par dizaines tout de même)
Ou bien elles volent bruyamment, sans attaquer. Pourquoi enfumer? Pour soulager le stress de l’apiculteur ? A quoi bon?
Ou bien rien ne bouge, c’est parfait.Enfumer stresse beaucoup les reines.
Une ouverture pour moi signifie toujours trouver la reine, de sorte qu’elle ne courre aucun risque dans mes manipulations.
Enfumer stresse la reine, qui risque de courir dans la foule d’abeilles, se réfugier sous une latte, ou pire, sur les parois de la ruche.
Et là, pour la trouver, c’est bonjour.Alors oui, vive le travail sans fumée. S’il y a des problèmes sévères, c’est soit que les abeilles ont faim, soit que leur reine est à changer.
Pour ce qui est des chevilles attaquées, lu précédemment : c’est un grand classique!
Quand on sait qu’on va visiter une ruche infernale, on met soit des bottes, soit des fighting boots, histoire de travailler sereinement. J’ai eu le cas en Bulgarie il y a quelques années, deux jours avant de pouvoir marcher.……… et, oui : les ruches orphelines ou occuppées à se remérer sont très souvent d’humeur massacrante.
Eh bien il y a débat, c’est bien ! Je manque de recul en apiculture pour avoir un avis.
C’est vrai que jusqu’à présent je n’enfumais pas pour les petites interventions et ça se passait bien, même en fin d’été quand les abeilles sont de mauvais poil.
Remérage c’est possible, ou intervention trop proche de l’essaimage qui a dù se produire la semaine précédente ? C’est la seule ruche dont je n’ai pu identifier l’essaim, et donc un essaim dont l’origine est incertaine.
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