8 sujets de 1 à 8 (sur un total de 8)
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      Les apports de pollens (protéines, acides aminés, minéraux, etc…) dans une colonie sont d’une importance majeure.

      Pour les humains, il est recommandé cinq fruits et légumes par jour … et si pour les abeilles, c’était la même chose avec des pollens variés.

      La qualité de ces pollens est essentielle surtout à 2 périodes majeures de la vie d’une colonie

      – au printemps sur la dynamique de redémarrage …

      – en fin d’été sur la production d’abeilles pré-hivernantes de qualité, qui vont élever des abeilles hivernantes avec un meilleur potentiel et une longévité augmentée, d’ où une jonction plus facile avec les nouvelles abeilles.
      Les réserves hivernales accumulées dans le corps de ces abeilles (vitellogénine ou si vous préférez lipoprotéine et avec le raccourci : un taux maximum de “corps gras”.
      donc, on aura :
      * une meilleure résistance pour la période hivernale (plus ou moins longue selon les régions).
      * une meilleure résistance aux prélèvements des varroas (cependant, il en faudra le moins possible, c’est à dire faire des traitements correctement).
      * une meilleure résistance aux maladies (surtout virales)

      Donc, ce facteur alimentaire avec des pollens variés et en abondance n’est pas négligeable !

      On admet couramment qu’un fort taux de vitellogénine donne des mortalités hivernales de 5 à 10% et qu’avec un faible taux de vitellogénine, on peut avoir des mortalités allant de 40 à 50% (ce qui n’est pas rare depuis quelques années), voir en plus, si on cumule l’effet varroa (prélèvement d’un certaine quantité de vitellogénine) avec des traitements non efficaces ….

      Cela doit nous interpeller sur l’adaptation de la ressource alimentaire de nos abeilles …..

        Rang: Reine
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        Ces ressources intermédiaires peuvent aussi se retrouver sur :

        – les cultures intermédiaires (avec aussi un gain pour la fixation d’excès d’azote

        – plantations de haies (dans le cas présent sur 1.5Km à proximité d’un rucher)
        Je peux espérer avoir dans quelques années un bon potentiel de récolte de pollen pour mes abeilles.

        (A voir aussi les initiatives environnementales qui peuvent exister dans votre département)

          Rang: Reine
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          On admet couramment qu’un fort taux de vitellogénine donne des mortalités hivernales de 5 à 10% et qu’avec un faible taux de vitellogénine, on peut avoir des mortalités allant de 40 à 50% (ce qui n’est pas rare depuis quelques années), voir en plus, si on cumule l’effet varroa (prélèvement d’un certaine quantité de vitellogénine) avec des traitements non efficaces ….

          Bonsoir,
          On admet couramment ! :twisted Et, aussi, on s’autorise à penser dans les milieux autorisés , NON ? :P
          Bin richard, tu nous fais quoi ? C’est une étude subventionnée par MONSABOT ? Du pollen certes, mais du pollen PROPRE ! Ce qui est très loin d’être le cas, pour preuve l’étude de l’ADAAURA sur les parcours de transhumance !!!
          :kiss:
          @+

            Rang: Reine
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            Monsieur Zaya, c’est très bien de faire le pitre, mais çà n’apporte rien pour faire avancer nos interrogations sur nos problèmes apicoles majeurs liés à l’appauvrissement qualitatif de notre environnement.

            Comme tout le monde n’est pas censé connaître l’étude de l’ADA AURA, dont il est fait état, je vais rappeler que c’est le projet Bee TRIP (Transhumance, Ressources,Intoxications, Performance).
            Cette étude correspond à un segment particulier en région Rhône Alpes et Auvergne avec la problématique des récoltes d’acacia et de châtaignier en mode transhumance.
            (Entre parenthèses, même si l’apiculture professionnelle dans ce secteur est importante, çà laisse de côté des milliers d’exploitations qui ne sont pas sur ce schéma (et pas forcément tous les pros, la pluriactivité et l’apiculture de loisir).
            L’étude a été faite pour analyser les miellées en transhumance (acacia et châtaignier) avec initialement 3 parcours :
            pissenlit – acacia – châtaignier
            colza – acacia – Châtaignier
            vergers – acacia – châtaignier
            (Je pense qu’en Auvergne et Rhône Alpes, il y a bien d’autres schémas de production)
            L’étude complète donnent les facteurs qui influencent les productions de miel et en plus des données technico-économiques en fonction de la disponibilité pollinique au printemps (rapport entre l’ activité potentielle, la santé et la survie de l’abeille) et la pression pesticide environnementale (dans ce cas, on a une forte pression sur les cultures et les vergers).
            Maintenant, sortir de son contexte, le seul facteur des résidus pesticides et faire l’amalgame avec les pollens des sites naturels, (il doit bien en avoir dans ces 2 régions !) est plus que réducteur !
            Loin de moi de contester les qualités professionnelles des intervenants dans cette étude, mais je rappelle que cette expérience a été faite à partir d’un lot de seulement 6 ruches d’un apiculteur professionnel suivies toute l’année, dans une démarche de la transhumance, donc sur ce seul schéma .

            De mon côté, je faisais référence au projet ECOBEE avec pour partenaire l’ADA Poitou Charentes (à l’époque), et dont je pense connaître parfaitement les objectifs avec ma modeste participation et pour les responsables de projet, le CNRS de Chizé (Bretagnolle), l’ INRA du Magneraud 17 (Aupinel et Odoux), l’ACTA (Decourtry).

            Pour ce faire une idée de cette opération, je vais présenter les grandes lignes de cette étude.
            – Dans la plaine au sud de Niort (région de grandes cultures, type que l’on retrouvent largement dans beaucoup d’autres régions en France), une zone de 500 Km2 a été découpée en 50 carrés de 10 Km2 et pendant 5 ans par tirage au sort , il a été implanté au centre 5 ruches (une zone utilisée, est bloquée). Donc, l’expérimentation, a été faite sur 50 ruches en simultané et ce pendant 5 ans. Pratiquement , tous les 8 à 10 jours, sur toute la saison apicole, il a été mesuré de multiples constatations avec les paramètres habituels utilisés en recherche.
            – la taille de la population adulte
            – la surface occupée par le couvain (stade larvaire + nymphes)
            – la surface du couvain de mâles
            – le poids des réserves alimentaires
            + l’élément majeur.
            – l’analyse toutes les semaines du contenu de la trappe a pollen (mise en place pour 24h)
            C’est à dire : quantité, aspect, nature avec analyses palynologiques de chaque type pollen et en interface : localisation de la ressource, densité, diversité et distance par rapport à la ruche (avec quelques surprises).
            Le classement des floraisons :
            – ornementales
            – forestières et haies
            – prairies
            – variétés cultivées
            – plantes adventices

            Je signale aussi qu’au passage, l’activité d’autres pollinisateurs a été inventoriée ( donc en plus des abeilles, les bourdons et les abeilles sauvages). Entre autres, le constat de la présence importante des abeilles sauvages dans les zones avec ressources naturelles et la quasi disparition en zone de cultures. Nos abeilles domestiques sont là, parce que les apiculteurs les maintiennent sur ces zones.
            Je pense que personne n’est surpris !

            Un chiffre pour en citer un : Au printemps, avant le début de la miellée de colza, en moyenne 69% du pollen provenait des espèces arbustives (arbres et haies).

            Je pense que personne ne peut contester que cette ressource est un véritable “booster” pour la vitalité des colonies.

            Donc, dans mes sujets N° 194323 et 194374 sur le rapport Taux de Vitellogénine – Taux de mortalité, la disponibilité de pollen de qualité est un élément majeur en apiculture.

            (M. ZAYA …CQFD ! ….)

              Rang: Reine
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              Monsieur Zaya, c’est très bien de faire le pitre, mais çà n’apporte rien pour faire avancer nos interrogations sur nos problèmes apicoles majeurs liés à l’appauvrissement qualitatif de notre environnement.

              Loin de moi de contester les qualités professionnelles des intervenants dans cette étude, mais je rappelle que cette expérience a été faite à partir d’un lot de seulement 6 ruches d’un apiculteur professionnel suivies toute l’année, dans une démarche de la transhumance, donc sur ce seul schéma .
              (M. ZAYA …CQFD ! ….)

              Bonsoir m’sieur richard,
              Et bin moi, je préfère faire le pitre plutôt que d’être de mauvaise foi ! :twisted
              L’étude de l’ADAAURA a été faite sur 66 ruches et non sur 6 comme tu l’affirmes !
              C’est terrible quand on veut donner un biais aux événements !
              Mais dans cette étude tout est factuel, c’est du mesuré !
              Dans ton post 194323, ce n’est QUE du déclaratif, et tu lie les pertes hivernales uniquement au taux de vitellogénine, en passant sous silence l’action des pytomortifères. Ton intérêt est où?
              Bin pitain, pour un apiculteur, c’est se tirer une balle dans chaque pied !
              :kiss:
              @+

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                Maitre Zaya !

                J’ai le rapport devant les yeux et je lis : (Document de synthèse page 9, ligne 5 -6)

                ” Dans chaque groupe (il y en avait 3 cités précédemment), les échantillons ont été prélevés sur 6 colonies”

                Donc, il y avait 66 colonies dans l’ étude et si l’on veut être précis au départ de d’expérimentation, il y avait 3 fois 22 ruches. Mais les analyses polliniques sont bien que sur 6 ruches !

                Par contre pour d’autres données par exemple type technico économiques c’est bien l’ensemble qui est pris en compte .

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                  Grand Maitre richard,
                  Ne part pas tout azimut !
                  66 ruches au départ, divisées en 3 lots de 22, analyses polliniques sur 30 % des ruches, soit 6 ruches par lot, 18 ruches au total, pendant 3 ans ! Qui dit mieux ? (A part richard bien-sûr !)
                  Par contre toutes les affirmations de ton post 194323 ne sont liées à aucune étude, c’est du déclaratif !
                  Par contre, au congrès de Villefranche, le syndicat du Rhône avait bien démontré le lien entre les pertes hivernales ET les pesticides ! Là, c’est du factuel !
                  Bonne nuit !
                  :kiss:
                  @+

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                    bonjour
                    ca y est je me demandais quand notre traditionnel étripage de decembre allait commencer !!
                    avant de fermer le sujet qui part en reglement de compte !!
                    je voulais dernierement ouvrir un pos pour en parler !!
                    je m occupe de 4 ruches installés dans le vignoble de buzet pour l etude des pollens pendant toute la saison !!
                    ainsi que l enregistrement cadre par cadre du contenu !!
                    on a eu la 1ere reunion pour le resultat !!
                    c est assez impressionnant et surprenant !!!
                    alors on va attendre d en savoir un peu plus !!
                    et de comparer tout ca avec du recul !!!
                    on compte sur nos deux specialistes un peu pointilleux pour nous analyser tout ca dans la bonne humeur !!!
                    je pense qu il y a une utilité dans ce genre de recherche !!
                    il faut veiller au grain pour que ca ne soit pas repris et utilisé par des détracteurs de tout poils !!
                    a+

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