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ced1334, le il y a 4 années et 3 mois.
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Un principe légal et juridique vient d’être durement rappelé aux ADA et à l’ITSAP par la DGAL et l’ANMV (Agence Nationale du Médicament Vétérinaire) qui concerne :
– L’interdiction d’usage de produits ou de médicaments de lutte contre Varroa hors AMM (autorisation de mise sur le marché) pour les apiculteurs, mais en amont l’interdiction faite aussi aux vétérinaires d’appliquer le principe de la cascade et de vendre des préparations extemporanées hors AMM
– L’interdiction de mener des essais sur des ruchers de production de produits ou de médicaments de lutte contre Varroa hors AMM (autorisation de mise sur le marché) et ce, quelque soit la nature de la substance active (d’origine naturelle ou de synthèse) et surtout de communiquer sur ces derniers.
– Le cadrage strict des expérimentations sur ces traitements hors AMM.
– L’interdiction de la diffusion à des apiculteurs des résultats issus des expérimentations sur des produits non AMM ou en dehors du cadre strict défini pour l’usage des médicaments AMM. Seules des publications scientifiques seraient tolérées…Le non respect des règles du médicament vétérinaire est un délit relevant des tribunaux avec de lourdes amendes à la clef!
Ce rappel à l’ordre a été retransmis aux ADA par ADA France dans la note à retrouver ICI.
Le CA de l’ADAPI a donc choisi de vous informer de ce durcissement de ton de la part des autorités et des conséquences encourues par un apiculteur en cas de traitement illégal.Conséquences pour les apiculteurs :
Ce rappel à l’ordre est donc en premier lieu en direction des apiculteurs eux-mêmes et des contrôles vont certainement être diligentés dans les exploitations apicoles. Voici un extrait du compte rendu de la réunion convoquée par la DGAL et l’ANMV :
« Tout usage d’un produit sans AMM pour traiter contre la varroose relève donc du traitement illégal (utilisation de médicament vétérinaire non autorisé) et expose l’apiculteur à de très lourdes sanctions, y compris sur son cheptel et les produits de ses ruches. En effet, selon le règlement 2019-2090 applicable depuis décembre 2019, en cas de traitement illégal par un apiculteur, la mise à mort des animaux ayant reçu le produit et la destruction des produits de la ruche doit être ordonnée. » NB : le règlement 2019-2090 concernent toutes les productions animales. Il n’y a rien de spécifique à l’apiculture.Conséquences pour l’ADAPI, les ADA et l’ITSAP :
Dans un premier temps et pour acter une prise en compte de l’avertissement délivré, le cahier Varroa 1 a été supprimé des sites internet d’ADA France et des ADA.
L’article de l’ITSAP sur l’Aluen Cap a été supprimé du blog de l’ITSAP.Le cahier Varroa 2 (Construire une stratégie éclairée de lutte contre varroa) prêt à être distribué ne sera pas diffusé en l’état, voire jamais diffusé. Pour votre information voici quelques articles qui ne paraitront pas car certaines modalités testées dans les essais n’ont pas d’AMM :
– Bilan des expérimentations de l’ADAPI sur l’utilisation de bandelettes carton imprégnées d’une solution de glycérine et d’AO
– Projet Innov’Api, vers une méthode durable de lutte contre Varroa, focus sur les ruchers Provençaux (été 2017- hiver 2020)
– Lutter contre Varroa en hiver n’est pas une option…
– DOLHIVAR : l’encagement hivernal comme méthode de lutte contre VarroaNous ne pouvons donc plus vous diffuser une information innovante et alternative sur les traitements contre Varroa.
Pour exemple, démontrer que deux passages à 4 jours d’intervalle d’Apibioxal par sublimation ou dégouttement hors couvain sont plus efficaces qu’un seul passage et diffuser l’information est interdite puisque le RCP (résumé des caractéristiques du produit) de ce médicament n’autorise qu’un seul passage par génération d’abeilles.
De même, nous ne pouvons plus communiquer sur des résultats d’essais avec de l’acide oxalique dihydrate de pharmacie, quant aux lanières d’acide oxalique…Qu’allons-nous faire du savoir accumulé ces dernières années et que va devenir l’innovation sur les traitements Varroa ?
Le rôle des ADA se limitera-t-il à vérifier l’efficacité des médicaments AMM ?Nota : Est-ce que la profession apicole pourrait obtenir une dérogation pour l’utilisation de l’AO dihydrate sous sa forme pure contre Varroa ? Produit, rappelons-le, qui est présent naturellement dans le miel et de nombreux végétaux et qui ne s’accumule pas dans l’environnement…
INTERAPI (l’interprofession via laquelle vous payez une CVE depuis cette année) a été saisie de la question par l’ITSAP et ADA France et une démarche auprès de l’administration a été décidée.En attendant d’éventuels développements sur ces questions, en tant que représentants de l’unique organisme régional apicole reconnu pour son rôle technique et de développement, nous ne pouvons que vous conseiller de vous mettre en conformité avec la réglementation
Le Conseil d’Administration de l’ADAPI
Aujourd’hui je suis allé chez Icko Bollene, alors en vente libre on trouve acide oxaliques, thymol, acide formique, glycérine, carton, fogger…
et après on nous casse les couilles avec produits AMMil y a 4 années et 3 moisRang: ReineMessages: 1536Nb de ruches: 48Localisation : France204 ptsA partir du moment où tout est accessible sur la vente en ligne, il n’y a aucune raison que les fournisseurs apicoles s’autocensurent d’autant plus que tu as et aura le droit d’en acheter sans l’utiliser voire de l’utiliser à d’autres fins.
Et puis si cela ne vient pas concurrencer le système en place, pas de soucis.
Par les temps qui courent il est de bon ton de moquer la capacité de réaction de l’Administration, finalement, on préfèrerait quelquefois qu’elle prolonge sa sieste.Je vous mets en pièce jointe les 15 premières pages de la notice technique de l’acide oxalique (relative aux données de sécurité).
A lire de près et jusqu’au bout avec des choses très intéressantes ….
L’ acide oxalique vendu dans le commerce est à usage industriel.
CDSJO. Les fournisseur apicoles, savent parfaitement qu’il vendent un produit à usage industriel et qu’ils le reconditionnent sans cacher l’usage apicole auprès de leurs clients.
Je pense bien connaître ce produit, dans le cadre d’une activité professionnelle passée, pour le traitement des métaux …. et il ne me viendrait pas à l’idée d’en mettre dans mes ruches ….
Maintenant, il serait préférable de ne pas se vanter d’utiliser ce produit dans le cadre d’une production alimentaire.
CDSJO, ce n’est pas l’administration qui me fait peur, mais si une organisation de consommateur puissante, met le nez dans les propos émis sur ce forum et dans bien d’autres lieux et les généralise sur les pratiques des producteurs de miel français, on est mal … (comme dit dans une célèbre publicité).
Voilà le danger …. Je ne suis pas le directeur de conscience des apiculteurs, je redis qu’il serait préférable d’être discret, depuis quelque temps cette affaire fait le “buzz”, et cela va nous péter à la gueule un de ces jours, si nous continuons à alimenter ce sujet !
il y a 4 années et 3 moisRang: ReineMessages: 1536Nb de ruches: 48Localisation : France204 ptsC’est le marché qui dicte la loi, si on souhaite autre chose il faut changer de planète ; ce n’est pas une apologie, un souhait ou un rejet, c’est un constat.
Donc on pense ce qu’on veut mais on vit dans ce monde là avec ses bénéfices et ses turpitudes.
Pour ce qui est de l’usage industriel, c’est tout simplement qu’il n’y a pas de demande domestique, le marché, toujours le marché.
Le danger réel, bon, il existe avec tout produit ; si on doit faire l’inventaire des centaines de produits accessibles à tout un chacun et qui peuvent poser problème on n’est pas sorti de l’auberge.
Et sur l’apiculture en particulier puisque c’est ce qui nous intéresse:
La seule question qui vaille la peine d’être débattue est de savoir si l’usage de tel (…) pose plus ou moins de problème que ce qui est imposé ; que ce soit au niveau sécurité alimentaire ou nutritionnel.
Avec AMM ça va mais sans AMM rien ne va plus peu importe s’il s’agit de la même chose.
Ce n’est pas une critique de l’AMM qui protège en même temps le consommateur et le marché.
Dans la vraie vie, par rapport à la doctrine, j’ai un voisin apiculteur depuis plus de 50 ans (90 balais) qui était (presque) mort de rire quand on a parlé du sujet ; il était employé par la ville chef lieu de département et a utilisé (…) pour le ponçage de marbre tout sa carrière, y compris sans gants et à la fin, l’habitude était de se nettoyer les mains avec.
On ne dira pas jusqu’à dire que ça conserve mais c’est pour l’anecdote.
On peut nous fermer la bouche mais ça va être dur, aussi dur de nous brider la cervelle ; on importe la moitié du miel consommé, des pays principaux importateurs, parce qu’ils n’ont pas notre niveau de vie, ont mis au point une technique de lutte qui ne pose aucun problème, mais chez nous il ne faut pas en parler.
Ce n’est plus de la naîveté, c’est de la mauvaise foi pour rester poli.
Je ne sais pas si l’exemple est valable mais :
Le tabac de contrebande pose problème, celui de l’Etat non : peut être qu’il y en a un qui fait mourir moins vite ?
Pour tenter d’être objectif face au consommateur ll serait bon d’établir si une lutte alternative a pour conséquence de mettre a disposition un miel qui serait différent ou poserait problème ou serait de meilleure qualité qu’un miel issu d’abeilles ayant suivi le protocole AMMisé avec la molécule de service.
Pas de réponse là dessus, la technique utilisée étant de ne pas faire de travaux de peur de trouver quelque chose de concurrentiel.
Au passage la façon utilisée par l’Etat pour tenter de faire disparaître les recherches déjà avancées grâce a l’argent public est tout simplement une honte, un vrai scandale.
Et surtout, surtout, pas de morale ; l’exemple vient d’en haut ; nous n’allons plus croire en rien ni en personne, peut être pour notre malheur.il y a 4 années et 3 moisRang: ReineMessages: 1536Nb de ruches: 48Localisation : France204 ptsA Richard
Je comprends tout a fait ce que tu dis mais si on a le choix entre ne rien dire parce que c’est politiquement correct et, parce qu’on trouve que la situation est injuste, exposer ses arguments de façon a faire réfléchir, on ne peut pas de taire.
Se taire, on sait tous où cela nous mène, donc on doit pouvoir parler, quitte à prendre le risque de se tromper.
Il y a une majorité qui ne dit rien mais qui fait quoique tu en dises et quoique j’en dise, est ce qu’on doit se taire, c’est aux participants du forum de voir.Bonjour,
Sans emballer le sujet, j’aimerais avoir une réponse claire à ces deux questions.
– Pourquoi, les produits APIBIOXAL et OXIBEE, à base d’AO, sont-ils vendus en pharmacie, avec AMM…., alors qu’ils sont tous deux, un copié collé de ce que pratiquement tous les apiculteurs utilisent depuis des années ??
– OXYBEE, fait le distinguo, entre Acide oxalique déhydraté, et acide oxalique.
Pourquoi ?
Ce distinguo, laisse supposer que l’AO déhydraté ne soit pas à usage industriel.Un flacon de 750 g de solution contient : 35,0 g d’acide oxalique dihydraté (équivalant à 25,0 g d’acide oxalique), c’est la substance active
Je ne pense pas être le seul à me poser ces questions.
Anonymeil y a 4 années et 3 moisRang: ReineMessages: 159220 ptsEn effet si l’AO contenu dans le produit AMM se distingue de celui utilisé antérieurement par las apiculteurs, le produit peut être intéressant.
Je n’ai pas de données là dessus mais je serais curieux de les avoir (a priori, on pourra bientôt avoir accès à la composition totale d’un produit AMM, cela semble être dans les tuyaux).Mais moi ce qui me gêne c’est qu’on nous vende du caramel avec l’ao!!! Je souhaite passer à la sublimation pour mes traitements d’hiver. En dégoutement j’ai testé l’apibioxal et ça fait le boulot, par contre en sublimation les retours sont catastrophiques… (pas au niveau efficacité, mais parce que le glucose nique les outils)
Après, on peut aussi “jouer aux cons” avec le système.
Puisque ces messieurs estiment que nous avons “tous les produits amm nécessaires”, et qu’en cas de soucis on a simplement à faire remonter une alerte de pharmaco-vigilance sur le produit, je propose un truc :
-Que TOUS les apis qui utilisent l’ao en sublimation achètent 1 paquet d’apibioxal.
-Que tous fassent caraméliser dans leur sublimox l’apibioxal
-Que tous fassent remonter en alerte pharmacovigilance le fait que le produit caramélise et rends donc l’utilisation du produit inefficace au bout de 5 ruches traitées…On peut pousser le vice à trouver un syndicat qui accepte de collecter les plaintes et demander le remboursement des sublimox “caramélisés”.
Puisqu’ils aiment la paperasse, donnons leur de la paperasse!
T’inquiètes qu’ils vont avoir vite fait de sortir un apimachin zero sans sucre ajouté, il y a trop à gagner.
C’est un peu le seul argument qu’on a avec le prix pour mettre en évidence la problématique de leur affaire.
Et comme toi je pense, j’en suis sûr en fait, que l’acide oxalique vendu en pharma est tout aussi propre.Et voici la compo d’un des ao les plus utilisés
https://www.icko-apiculture.com/media/productattachments/files/GD005_-_Acide_oxalique.pdfUne question me viens, quand on utilise du vinaigre pour lutter contre nosema, on détourne un produit pour une autre utilisation, on dit que pour les compléments alimentaires c’est ok mais dans ce cas pourquoi avoir bloqué les ventes de nozevit ?
En Bio on est censé passer par de l’oxalique vendu en pharmacie et une ordonnance….
De fait il y a acide oxalique et acide oxalique, il y en a pour l’industrie et d’autres qui ont une pureté de 99.99%, le prix n’est pas le même, mais rien d’extraordinaire non plus.Anonymeil y a 4 années et 3 moisRang: ReineMessages: 159220 ptsOui sauf que depuis mars 2019, la prescription par ordonnance est interdite, on doit obligatoirement passer par un produit amm…
Je suis frappé par l’irresponsabilité des commentaires sur ce sujet.
Vous devez faire la différence entre un produit à usage industriel et un produit à usage vétérinaire dans le cadre de la lutte contre notre varroa en l’occurrence.
Vous occultez, tout ce qui ne correspond pas à votre position de principe. Sauf que le coup de bâton en retour touchera toute la profession apicole ….
Kramer, tu nous sors la fiche Icko de ce qu’ il vend après reconditionnement, mais tu oublies la notice technique de son fournisseur Weylchem dans le département 60 (pour la visualiser, retourner à mon post N°187264 du 6 Janvier). Il est bien dit que c’est un usage industriel.
Prenons un autre fournisseur : Arcane Industries, il décrit les usages industriels ; dérouiller les pièces métalliques, etc… etc… Mais un peu plus malin, il met en avertissement que “Arcane Industries, décline toute responsabilité dans le cadre du traitement anti varroa.”
Encore plus malins (même faux culs) les espagnols de la Tienda del Apicultor pour la présentation de l’utilisation de l’acide oxalique.
” L’acide oxalique est utilisé en apiculture pour nettoyer les combinaisons et le matériel de protection de l’apiculteur. Il s’utilise aussi pour nettoyer les bois des ruches et des ruchettes qui a été corrodé par le temps ou sale et graisseux, avant d’être peint. Il doit être lavé à l’eau après application. Il peut également être utilisé pour polir les sols en marbre ou similaire et pour nettoyer les salles de bain, les toilettes et les lavabos dans le magasin de miel ou dans le laboratoire de travail ”
En majuscules : UTILISABLE EN USAGE DOMESTIQUE UNIQUEMENT.Je fais faire une comparaison : la bombonne d’oxygène qui nous sert à faire de la soudure et les bouteilles d’oxygène, dont on se sert régulièrement à l’hôpital ont bien la même molécule. Mais, je doute fort que l’on puisse les inverser (et j’espère que vous n’aurez pas besoin de réanimation par les temps qui courent).
Je vous joins la fiche pratique de la Fnosad sur le sujet qui date d’ Octobre 2014 , ils étaient plus précautionneux.
A priori, depuis la mise en garde vers l’ITSAP et les ADA, c’est plutôt profil bas.Rappel. En pharmacie c’ est de l’acide oxalique officinal, donc un cahier des charges différent de celui qui est vendu pour un usage industriel.
Pour terminer, je reviens sur ce que j’ai déjà dit, alors que l’on fait une publicité sur une pratique apicole qui légalement n’est pas autorisée . (Je ne juge pas si c’est bien ou si c’ est mal de le faire, ….. mais le plus opportun serait de rester discret. Un forum est un lieu public avec une énorme caisse de résonance)
Si 60 Millions de consommateurs ou que Choisir, font à nouveau une petite enquête sur le miel (pour les dernières, ils dénonçaient des pratiques douteuses, mais en conclusion on disait “Faisons confiance à nos producteurs locaux” .
De par les multiples propos lus ici et ailleurs, la confiance ne va pas durer …. et on va se faire allumer sérieusement un jour !
N’oubliez pas que les rédacteurs des journaux sont rompus à savoir à partir de moteurs de recherche, ce qui fait le buzz du moment : facile avec “Gogol” : C’est le thème qui remonte à une vitesse grand V vers le haut !
Richard, je n’ai pas dit que l’ao icko était propre pour traiter. je compare apibioxal à l’ao que l’on trouve en pharmacie.
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Rappel. En pharmacie c’ est de l’acide oxalique officinal, donc un cahier des charges différent de celui qui est vendu pour un usage industriel.[t/quote]
Ci dessous le lien vers le leader mondial de l’acide oxalique….je doute fort qu’il établisse une formulation spéciale pour apiculteurs….faites comme vous voulez, moi je continu à l’acheter à Castorama….(Richard ne crie pas trop fort)
il n’ y a que très peu de fabricant d’acide oxalique en fait
tellement peu que………………………..?ceci dit l’option de mathieua semble être la meilleure pour la suite de l’ histoire
il y a un produit amm mais qui a un mode d’administration inapproprié, alors comme pour tout autre produit : faisons le savoirLa “super extra” à 99.9% me semble très adaptée.
https://oxaquim.com/pdf-productos/superextra-specifications-EN.pdf
t’inquiètes c’est de la bonne celle là!!!!!!!@ Frontalière
Tu marques quoi sur ton registre d’élevage ?
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