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Vincent74, le il y a 4 années et 8 mois.
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Bonjour,
Suite au changement de règlementation, nous (amateurs) déclarons notre nombre de ruches et nos ventes via notre feuille d’impôts.
Au passage, cela nous a obligé de faire une demande de numéro de SIRET ce que m’avais expliqué RICHARD86.Je tiens un cahier où je note chacune de mes ventes et le mode de paiement.
Est ce que ce cahier est suffisant pour l’administration fiscale ou existe t’il un document spécifique à renseigner?
Merci
ManAnonymeil y a 4 années et 8 moisRang: ReineMessages: 159220 ptsOui tant que tu restes au micro bâ c’est suffisant pour le volet fiscal.
Il faut aussi pour le côté sanitaire et traçabilité que ton cahier de recettes soit en cohérence avec les récoltes et mises en pots qui apparaissent dans ton cahier de miellerie.
Bonjour Mathieu,
Merci pour ta réponse.
Qu’appelles tu cahier de miellerie?
Mon cahier de recette correspond à ce que je vend (soit ce que je produis moins ce que j’offre)Anonymeil y a 4 années et 8 moisRang: ReineMessages: 159220 ptsMerci Mathieu,
Je vais me mettre à jour avec ton fichier.et pour le quotidien, q’as tu comme support pour ecrire?
perso j’avais réalisé un doc sous exell, mais il s’est rapidement révélé lourd à utiliser, il y avait trop d’info, et en fait lorsque l’on va au rucher, ce qui prime c’est à 80 % l’observation, l’historique intervient peu.
PicoutySlt Picouty,
Comme tout amateur, je note bcp sur les toits.
Je fais des photos en partant et je retranscris chez moi. Cela me dit surtout ce que je dois faire pour la prochaine visite.
L’objectif reste par ruche de suivre la production annuelle, les réserves et la tendance à l’essaimage.
Cela oriente mess greffages pour l’année suivante.Mais les copains pro que je connais s’embête moins, ils ont des ruchers bcp+ homogènes… et notent bcp moins….. surement ton cas vu ta remarque sur l’observion à 80%:)
Anonymeil y a 4 années et 8 moisRang: ReineMessages: 159220 ptsJe suis comme picouty je note plus grand chose…
J’ai un agenda, je note par rucher : nbre de reines a changer, nombre de hausses posées, nombre d’essaims posés, combien de pontes OK, combien HS, comptages varroas, traitements….Ça permet de savoir quand on est passé au rucher et de mieux organiser les visites.
A l’automne je reprends l’agenda et je rempli proprement le registre d’élevage avec ces infos.
Sur les toits je note juste si je dois changer la reine. Ou la souche si intro.
Mais je vais peut être passer a un suivi plus précis.Tout cela en respectant le prix du marché sans brader le travail de nos butineuses.
Mais voila le problème mettre “amateur” avec “cahier de vente” ect. Ca fait mal. Cest comme si vous jardinez en amateur et que vous vendez comme un maraîcher. Pensez pas qu’il deviendra votre copain.
Anonymeil y a 4 années et 8 moisRang: ReineMessages: 159220 ptsAlors déjà, on utilise “amateur” et “professionnel” mais ça ne veut rien dire…
Aux yeux de la loi, il y a “statut fiscal” et “statut social”, point.Il y a en apiculture plus qu’ailleurs une espèce de fantasme délirant de certains, qui semblent penser que seul celui qui est apiculteur à 100% de son temps est légitime à vendre du miel.
Le fantasme du métier unique est quand même très daté… De nombreuses exploitations fonctionnent avec plusieurs productions (céréales et apiculture, maraîchage et apiculture…)
Aurait-on l’idée de dire à un éleveur de vaches qu’il ne peut pas produire de volaille ou de jus de pommes parce qu’il doit être producteur de lait à 100%????Il n’y a pas une bonne manière de faire, à moins de vouloir imposer sa vision restrictive au monde entier…
Tant que le producteur est honnête, tient correctement les papier de traçabilité de sa production, déclare ses bénéfices et paye ses impôts et contributions sociales, je ne vois pas ou est le problème.Perso je bosse sur mes ruches en saison, et je fait d’autres trucs quand j’ai du temps (salariat ou indépendant, ça dépends des périodes….) maraîchage, horticulture, vidéo, web…et pleins d’autres trucs.
Je ne voit pas de quel droit je devrait être moins légitime qu’un autre.
Je choisi de vivre comme je veux et je peux justifier de la qualité des produits que je vends.
Je n’ai rien d’autre à justifer!Et il en va de même pour le producteur occasionnel qui à 100 kg à vendre! Une fois qu’il à vendu ses 100kg, les clients vont revenir vers moi, et mon prix ce sera mon prix!
Laissons un peu chacun vivre comme il veut, ça fera des vacances à tout le monde!Merci de remettre les pendules à l’heure Mathieu
A partir du moment où on respecte la loi, je ne vois pas pourquoi on devrait se sentir inférieur ou se justifier
Je trouve cette guéguerre plutôt médiocreet il y a plein d’amateurs en maraîchage (qui vendent)
Oui c’est bien de rever mais la vraie vie cest pas sur YouTube désolé !!
Ton prix ? Cest ton prix ? Ok comme tu veux j’attend de voir la balance homologuée de tous les apiculteurs amateurs, etiquetage en regle, analyse de miel qui va avec etiquetage, norme de la miellerie, materiel alimentaire, traitement des ruches, la totalité du chiffre en BA par rapport au nombre de pots achetés, bref j’arrete.
Ton prix ca sera le miens, celui du pro, tu peux varier etre moins cher évidemment c’est pas là le problème. Mais y a moins et moins. Y a coût de production et coût de production… tu comprends.Et 2ement prend un Larousse et regarde la définition de Amateur et ensuite Professionnel. Et on en reparle.
Ensuite si tout est respecté y a 0 problemes pour moi.. mais y a du travail est cest a 99% du temps jamais le cas… je le sais. On le sait tous.
J’espère une lourde cotisation qui sera infligée aux amateurs.
A nicoapi
Je ne suis d’accord qu’avec une chose que tu nous livres : bien que n’étant pas “pro” , je ne trouve pas normal une telle différence de cotisation entre chaque ” clan”
Ça devrait être beaucoup plus élevé pour les non pro
Maintenant que faire
Les amateurs sont majoritaires et n’iront pas réclamer une hausseAnonymeil y a 4 années et 8 moisRang: ReineMessages: 159220 ptsEnsuite si tout est respecté y a 0 problemes pour moi..
Nous sommes donc bien d’accord!
Sur le Larousse, je n’y ait pas trouvé de droit fiscal ni social., désolé.
ralala, les amateurs te volent tes emplacements, t’empêchent de ventre ton miel. Méchant méchant, il faut tous les jeter en prison.
Et de toute façon dans ta super interprofession il y a un collège materiel apicole. T’inquiètes qu’ils vont pas les lâcher les amateurs
Et oui il y en a qui font de la merde. Comme des apiculteurs avec 1000 ruches insupportables. Comme d’autres super sympas.
A Nicoapi,
Un désaccord: je crois aussi que pro ou amateur, l’important est de respecter les règles: je veux croire que c’est ce que chacun de nous essaye de faire au mieux.J’entends tes arguments et tu as raison aussi sur certains points.
Pour te répondre dans le détail me concernant:
1- je n’ai pas de balance homologuée.
2- je suis moins cher que les pros autour de chez moi mais ils sont en bio; je ne brade pas pour autant mon travail … et j’ai aussi un coût de production.
3- Les investissements et la TVA qui résultent de mon activité apicole restent entièrement à ma charge .
3- la fiscalité des amateurs, c’est pas moi qui ai changé les règles: avant l’impôt à la ruche me coutait plus que la nouvelle législation puisque maintenant, cela dépend de mon taux d’imposition et donc de l’ensemble de mes revenus annuels: c’est ainsi.
4- Le cahier de vente, comme le cahier de miellerie, c’est aussi la nouvelle règlementation comme me l’a expliqué matthieua donc tout va bien… je me mets en conformité.Enfin, au delà de ces considérations, vilain défaut, j’aime les abeilles, j’imagine comme tous les fadas du fofo. Et les bougresses ont un défaut majeur, elles peuvent pas s’empêcher de me faire du miel!
(La boucle est bouclée, un peu trop pour ma conso perso, donc j’en vend tout en cherchant à respecter les règles).Excellente réponse Man
Ten points
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