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CDSJO, le il y a 5 années et 1 mois.
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Bonjour à tous,
Alors que je triplais ma plus belle ruche, et que je voyais les différences de stratégie de stockage entre mes ruches, je me posais des questions sur la pose de la deuxième (ou plus) hausse.
On dit qu’il faut la mettre quand 70-80% de la hausse est pleine.
Mais qu’est-ce qu’on entend exactement ?
Pleine de miel operculé, de miel non operculé, de nectar ?Comment vous décidez-vous ?
Pour moi ça dépends de plusieurs choses :
type de miellée
période de l’année
météo à venir
force de la colonie
quand je repasseEn gros sur colza ou début de miellée d’été si ça bombarde j’attends pas que ce soit plein. En gros si il reste un ou deux cadres à remplir je la pose.
Pour des miellées moins violentes ou sur la fin comme maintenant j’attends que ce soit bien blindé.
Après c’est au feeling en général. Si elles font un cadre par semaine ou un par jour ça change tout.
Et j’en connais qui mettent une GAR sous la nouvelle hausse. Apparemment les abeilles ne montent dans la nouvelle que si c’est bien rempli en dessous.
Moi j’y vois pas trop d’intérêt vu que la hausse est quand même posée.
Et pour moi c’est typiquement le genre de trucs qui s’apprennent “sur le tas”. Y’a pas forcément de règles. C’est multi-factoriel !
Tu as raison, la force de la miellée est bien sûr primordiale.
Mais, par exemple, quand je vois certaines ruches qui ont mis du nectar dans tous les baticadres. Ils sont pleins de nectar, ont des ponts de cire blanche au-dessus, mais il n’y a pas de miel, tu rajoutes une hausse ou tu attend de voir du miel, et un début d’operculation ?D’ailleurs, je me demandais si elles ne se servent pas de cette 2eme hausse pour sécher le nectar, et le redescendre plus tard, et peut-être au final cette 2eme hausse sera vide, mais aura été utilisée comme sas de décompression, et peut-être évité un blocage du corps ?
il y a 5 années et 1 moisRang: ReineMessages: 1543Nb de ruches: 48Localisation : France208 ptsOù je rejoins chouchie, c’est que ça fait partie de l’apprentissage…..avec l’expérience.
Mais il y a un élément décisionnel avant d’aborder la colonie d’abeilles :
C’est la miellée, peu importe le lieu, la saison et la couleur du maillot.
Il faut pouvoir déterminer en fonction du temps qu’il va faire, des surfaces disponibles et de la potentialité de la plante combien ça peut donner.
A partir de cette donnée estimative qu’on acquiert avec l’expérience, on détermine si il y a 5 ; 10 ; 15 ; 20 kgs ou plus à envisager pour chaque colonie.
Ce n’est qu’après qu’on s’intéresse à la force de chacune des colonies pour s’ajuster.
Au feeling on estime ensuite le miel déjà présent dans la ou les hausses aux fins de déterminer combien de kgs la colonie peut encore stocker sans modification trop importante de son agencement.
Une hausse peut contenir jusqu’à 20kg, c’est un élément sous estimé.
Ensuite il faut aussi tenir compte de la situation de l’apiculteur, s’il a 50 ruches, pas de problème le facteur manutention est négligeable ; s’il y en a moins on n’en parle même pas.
Mais s’il y en a plusieurs centaines, autant vaut mieux être juste pour ne pas s’épuiser.
Entre deux hausses à 8kg chacune et une à 16, le choix est fait.
Et bien sûr chacun fait comme il l’entend.
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