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Butineuch, le il y a 5 années et 1 mois.
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bonjour a tous
je cherche des renseignements concernant les ruches kényanes.est ce que des api auraient ce types de ruches.si oui pouvez vous m en décrire les avantages,les problèmes rencontrés.parlé moi de vos expériences négatives ou positives.merciBonjour à toi
Parles nous de toi d’abord !
Ça se passe ici :
https://www.ruche-apiculture.com/forum/forum-ruche-et-apiculture/materiel-apicole/presentation-nouveaux.html#178482
Par exemple…..re bonjour a tous
je me représente 58 ans je suis du Morbihan comme toi kakikooka, pratique l apiculture amateur depuis 2013.j ai actuellement 6 ruches dadant,et je suis inscrit sur le site depuis 2014….si vous avez des info sur les ruches kényane je suis preneur. merci avous.Salut lavire,
apiculteur amateur depuis une vingtaine d’années, je travaille en Dadant, mais j’exploite 4 ruches kenyanes depuis quelques années.
Je les ai fabriquées moi-même. Elles sont peuplées d’abeilles carnioliennes et sont posées à 1000 mètres d’altitude. Je ne récolte pas de miel sur ces ruches, je les utilise pour élever les abeilles afin d’avoir une réserve au cas où. J’ai énormément de plaisir à travailler avec ces ruches, car on observe le développement de l’essaim au plus proche du naturel.
Ce sont des ruches pour “prendre le temps”. Les gestes et manipulations doivent être calmes et doux, car les rayons sont juste suspendus aux barrettes. Ce qui veut dire que s’ils contiennent pas mal de miel, ils sont lourds et susceptibles de casser. Il peut arriver qu’ils effondrent au fond de la ruche s’ils sont trop lourds et que la cire est trop fraîche (ou par fortes chaleurs) Les essaims n’ayant presque pas de contraintes, ils se développent rapidement et joyeusement
Je ne transhume pas ces ruches : trop lourdes et trop encombrantes. Elles vont très bien dans un petit rucher bien placé.Merci du retour butineuch
Il y’a deux questions que je me pose,comment fait tu pour mettre un essaim sur cadre(si c est possible)dans une ruche kenyane. Et le traitement du varroa ce fait sans lanières mais de quel façon?Pour peupler mes kenyanes j’utilise 2 façons :
[ul]
[li]- je déverse un essaim récolté sur un arbre ou autre[/li]
[li]- je secoue quelques cadres Dadant dans le fond de la ruche (je vaporise au préalable les abeilles pour pas qu’elles s’envolent trop facilement…), et je suspend la reine dans une cagette Nicot, entre deux barrettes. Et bien sûr, dans ce cas je nourris au sirop[/li]
[/ul]
Dans les 2 cas, je contrôle après 4-5 jours pour m’assurer qu’elles sont bien installées et que les premiers rayons sont en cours de construction (la plupart de temps, ils sont même pondus)Pour le traitement varroas, je n’ai pas eu beaucoup de choix : je vaporise de l’acide oxalique à 3% sur chaque face de rayon. C’est un peu fastidieux, mais avec 4 ruches ça prend pas trop de temps et c’est efficace.
J’ai commencé avec des ruches Kenyanes. Cette ruche permet toute les operations de l’apiculture moderne.
Cette année encore l’hivernage c’est bien passé ( mieux que dans mes Ruches Dadant en ce qui conserne la gestion des reserves)
Les abeilles dans cette ruche sont généralement plus calme lors des visites. La manipulation des barrettes construites demande un peu de doigté.
Je fais surtout de l’élevage avec les Kenyanes pour fournir des essaims sur cadres, je fabrique également des ruches.
Le printemps explosif, des colonies avec de bonnes et jeunes reines, le miel rentre, les rayons sont construit et remplis rapidement, ( hivernées sur 8 rayons, actuellement sur 17, entre 5 et 8 kg déjà prélevé ) je suis satisfait.
C’est pour moi la ruche idéale, pour l’amateur, pour découvrir sans les contraintes des ruches Dadant.
La ruche Kenyane ne demande pas de cire gaufrées, pas de hausses, ce récolte sans materiel spécifique,
Mais si votre objectif est la production de miel, la Dadant est sans doute un bon choix.Bonjour,
C’est amusant, comme quoi, quand quelque chose plait, on y trouve QUE des avantages !
@+La Kenyane est très difficile à déplacer, pas adaptée à la transhumance.
Comme il n’y a pas de hausse, la couronne de miel au dessus du couvain est maintenue toute la saison.Ce qui me fait sourire … quand vous êtes en mission (entre autres dans le cadre de la FAO) dans ces pays de l’Afrique centrale de l’est, les interlocuteurs (structures apicoles) vous demandent, comment faire évoluer leur apiculture …. sur le modèle européen ou américain ….
Par contre, chez nous, çà devient la mode de jouer à l’apiculture africaine …
Il me semble qu’apiculture = adéquation avec la végétation et le climat de la zone d’implantation des ruches
Nous l’appelons “kenyane” par simplification. Elle est plutôt appelée “TBH” (Top Bar Hive), Ruche Horizontale à Barres. Initialement développée au Canada sur la base de ruche traditionnelles creusées dans un tronc d’arbre posé horizontalement et que l’on trouve dans les pays de la côte nord de la Méditéranée, cette ruche a été utilisée par les canadiens dans le cadre d’un projet au Kenya.
(ref. Wikipédia)Il me semble qu’apiculture = adéquation avec la végétation et le climat de la zone d’implantation des ruches
Je ne crois pas que c’est incompatible… Nous mettons à disposition des abeilles un espace tel qu’elles pourraient le trouver dans la nature, en minimisant au maximum les contrainte imposées par l’homme.
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