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sylv1, le il y a 4 années et 9 mois.
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il y a 5 annéesRang: ReineMessages: 2391Nb de ruches: 15Localisation : 38500 Voiron, Isère
Bonjour à vous. Cette année en Isère, il a été décidé de changer la molécule de traitement, habituellement Lanière APIVAR (AMITRAZE) et de passer sur l’APISTAN.
Avez vous déjà utilisé ce traitement, cette molécule ? En avez vous été satisfait ?
Merci
ArnaudUtilisé cette année sur préconisation du gdsa. Ca a fonctionné plutot correctement de mon côté. J ai fais egalement un oxalique en décembre.
Salut arno
Sa fonctionne pareilbonjour,
moi j’utilise les languettes APIVAR, c’est pas mal et pratique.
mais ne pas utiliser pendant la miellée et ne pas récolter les cadres de corps.regemb
rebonjour,
j’ai répondu un peut vite, pensant a une question;
d’accord avec pepone et noirbadier l’ APISTAN fonctionne pareil et obtient les même résultatPour ma part je n’utilise pas ces produits je reste sur du varromed en traitement si besoin sinon je teste le Bo6AM3 (confusion olfactive) afin de voir si s’est efficace (première année donc pas d’avis). Dans le cas d’une grosse infestation (comme j’ai eu l’année dernière a cause de ma négligence) j’ai opté pour une désinfection de l’essaim au thymol et la destruction de cadres. Je suis actuellement a un à deux varroa mort dans le tiroir par jours sur mes deux ruches.
Après je pense que des professionnels seront plus a même de donner des conseils sur l’utilisation des molécules que l’on vous conseille . Pour l’Amizatre je me suis toujours interdit de l’utiliser pour des raisons sanitaire et j’ai beaucoup de mal a comprendre son autorisation a la vente
Le seul conseil que je permettrai de donner s’est de savoir les avantages et les danger des produits que l’on se permet d’utiliser pour soit disant protéger nos abeilles.Chacun fait effectivement , en fonction de ce en quoi il croit et des éléments qui peuvent lui permettre d’apprécier l’utilité, l’éffiacité ou la dangeurosité des différents produits ..
Juste pour infos:
Le médicament APISTAN® a été très largement utilisé pour le traitement de la varroose jusqu’à la fin des années 90. L’apparition de varroas résistants à ce traitement a entrainé l’abandon de son
utilisation, au profit de l’APIVAR®. Aujourd’hui les tests de terrain ont montré que la résistance des
varroas au Tau-fluvalinate a régressé. En l’absence de varroa résistant l’efficacité de l’APISTAN® est de 93% à 98 %. Il est aujourd’hui à nouveau possible d’utiliser ce médicament pour le traitement de fin de saison des colonies. Il n’est pas recommandé de l’utiliser tous les ans mais seulement une fois tous les 3 à 5 ans, en alternance avec les autres médicaments de lutte contre le varroa, ceci afin d’éviter la réapparition de résistances.
Source: http://www.frgds-paca.org/attachments/article/93/Varroa_fiche_technique_traitement_APISTAN.pdfEffectivement JCP chacun en tirera ses conclusions.
Quel traitement est adapté quand on doit traiter une certaine quantité d’essaims de l’année destinés à être hivernés ?
J’aimerais bien savoir comment les professionnels gardent le varroa à un niveau acceptable pour les colonies quand ils en ont plusieurs centainesil y a 4 années et 10 moisRang: ReineMessages: 1536Nb de ruches: 48Localisation : France204 ptsPour 5 à 600 colonies hivernées (y compris nuc) :
On ne compte jamais les varroas pour les raisons suivantes :
Vu la charge de travail, on évite toute manipulation non indispensable
La pression varroa peut être très différente d’une colonie à l’autre
Pendant plusieurs années consécutives, lors de l’observation de l’ miellée de tournesol par l’adaaq, il est apparu que le nombre quoique variable de varroas sur nos ruches observées était relativement faible (juillet août) validant ainsi l’efficacité du mode d’action.
Donc, comment on pratique:
D’abord, tout le long de la saison on observe (le comportement des abeilles, les déchets au pied du plancher et l’absence de varroas adultes dans la ruche)
On intervient à deux reprises, une première fois mi septembre après la récolte de callune de montagne par la pose d’inserts classiques (ici apivar)
Une seconde fois après observation des conditions météo supposant un arrêt de ponte de 3 semaines par un dégouttement d’A.O. classique aussi.
Pour les nucléis, uniquement 1/2 languette d’apivar.
Concernant les essaims, on divise la posologie par 2.
Les inserts sont retirés dans la première quinzaine de mars ou fin février suivant la MTO, lors de la visite d’inventaire de l’année.
Le fil qui guide la façon de procéder a pour but d’éviter toute intervention intempestive inutile vis à vis des colonies (puisqu’on vient d’une époque où les interventions étaient quasi nulles et d’être efficace en recherchant un taux d’infestation permettant à la colonie d’avancer presque normalement.
Ceci n’est pas un modèle, il ne correspond pas à toutes les situations et encore moins à tous les apiculteurs.
Il n’est pas figé, il y a en permanence le soucis de trouver un autre mode d’action plus soucieux de l’abeille, aussi efficace, moins onéreux pour l’apiculteur et la collectivité et susceptible de nous rendre notre liberté d’apiculteurs.Tiktok
Glygly
(domaine sensible donc codé)
On intervient à deux reprises, une première fois mi septembre après la récolte de callune de montagne par la pose d’inserts classiques (ici apivar)
Une seconde fois après observation des conditions météo supposant un arrêt de ponte de 3 semaines par un dégouttement d’A.O. classique aussi.
Pour les nucléis, uniquement 1/2 languette d’apivar.
Concernant les essaims, on divise la posologie par 2.
Les inserts sont retirés dans la première quinzaine de mars ou fin février suivant la MTO, lors de la visite d’inventaire de l’année.
.Bonjour
Votre ptotocole double le Temps d’exposition à l’Apivar par rapport aux recommandations! Que faites vous des risques d’accoutumance ?il y a 4 années et 10 moisRang: ReineMessages: 1536Nb de ruches: 48Localisation : France204 ptsJe pourrais te dire que je m’en tape mais non.
D’abord, selon ceux qui savent ou pas, le temps d’exposition préconisé a évolué au fur et à mesure de ? il a dû doubler depuis le départ.
Si accoutumance il y a, l’état des colonies en sera témoin et il faudra changer le modus opérandi.
Pour bon nombre d’entre nous la possession de colonie d’abeilles est un loisir ou éventuellement un revenu d’appoint, bref une occupation sans conséquence.
Pour un apiculteur “apiculteur” dont la vie et celle de sa famille dépend de son activité, rien à voir ; il y a obligation de résultat.
Lequel résultat passe par une obligation de moyens et de techniques dont fait partie la gestion de populations de varroas.
J’ai essayé d’être clair là dessus, j’ai la franchise d’exposer ma façon de travailler en précisant qu’elle est personnelle, adaptée à une région donnée avec ses contraintes.
Comme la totalité de notre miel est analysée et parce qu’on travaille de l’alimentaire, il y a quelque chose qui saute aux yeux : on ne traite pas ou si on préfère on n’introduit pas de substance dont on ignore les effets durant la période de production de miel.
D’où la contrainte d’attendre la dernière récolte, jusqu’à mi septembre voire fin septembre ou début octobre certaines années pour pouvoir introduire la molécule.
Si on respecte parfaitement les préconisations, il faudrait ouvrir les ruches fin novembre ou début décembre.
Et ça, c’est pas du boulot d’apiculteur.
Donc on est un peu coincés et il y a peut être un risque d’accoutumance ; ce n’est pas le cas à ce jour.
Pour dédramatiser, je rappelle pour la douzième fois, les anciens en sont témoins, que nous avons passé des années livrés à nous mêmes sans solution autre que la débrouille pour sauver nos abeilles et notre outil de travail.
Tant qu’une société n’avait pas trouvé un moyen de lutte avec une AMM et le bénef qui va avec, on a survécu.
Maintenant, j’ai peur de ne pas pouvoir en parler ici sans prendre un coup de fourche, on va essayer d’utiliser autre chose que la molécule, qui fonctionne ailleurs et représente un espoir.
Pour résumer, je comprends tout à fait ta question, j’espère que mon argumentation y répondra.
Ce n’est pas une position dogmatique mais une nécessité.je cite:
“J’ai essayé d’être clair là dessus, j’ai la franchise d’exposer ma façon de travailler en précisant qu’elle est personnelle, adaptée à une région donnée avec ses contraintes.”Tout est dit.
@chouchie[b][/b]
Non !
On dit pas Glygly mais Guili Guili !@cdsjo.
Je ne suis pas sûr d avoir bien compris mais tu laisses les bandes Apivar de mi septembre à mi mars (environ) en faisant éventuellement un traitement à l acide oxalique à Noël ?
C est bien cela ?
MerciIl me semble que CDSJO est très clair dans ses propos .
Pour résumer, je comprends tout à fait ta question, j’espère que mon argumentation y répondra.
Ce n’est pas une position dogmatique mais une nécessité.Bonsoir
Merci pour ta réponse très claire.CDSJO n’est je pense pas le seul à faire ainsi. et je pense qu’il y a pire . Quand j’ai débuté je suis allé chercher des hausses d’occasion chez un gar qui arrêtait Il voulait aussi me vendre des ruches pleines et m’a ouvert 3 ou 4 ruches pour me les montrer . C’était au mois d’avril et il y avait encore les lanières d’apivar
.
Personnellement, je ne mets qu’une lanière par ruche. Je la partage en 2 dans le sens de la longueur
Ce n’est pas une initiative personnelle mais j’ai suivi les conseils d’u pro qui pratique ainsi
Depuis que je fais ainsi, je n’ai pas noté de changement et je n’ai pas eu de problème particulier .
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